MARINELEPEN
ENTOURNEEAUXETATS-UNIS
ENVISAGEDEVISITER
UNMUSEEDEL'HOLOCAUSTE
ETDERENCONTRER
LACOMMUNAUTEJUIVE
Source : dépêche AFP en ligne
le 2 novembre 2011
Début de la tournée américaine
de Marine Le Pen
qui réfute un "échec"
De Raphaëlle PICARD
WASHINGTON
Marine Le Pen, qui entamait mercredi sa tournée américaine par une étape à Washington, s'est défendue que sa visite puisse être un "échec", accusant le gouvernement français d'exercer des pressions pour minimiser sa portée.
A la suite de la diffusion par le Front National d'emplois du temps contradictoires, les journalistes français venus en nombre pour suivre cette tournée, l'ont assaillie de questions au pied de son hôtel, près du Capitole.
La candidate a réfuté tout "échec" après l'annulation par le républicain Ron Paul, seule personnalité politique américaine qui figurait à son agenda, de leur rencontre au Congrès. M. Paul, l'un des huit candidats à l'investiture républicaine pour la présidentielle de 2012, avait expliqué qu'il serait absent de Washington mercredi. Mais mercredi à la mi-journée, un journaliste de l'AFP a vu M. Paul dans son bureau du Congrès.
"Avant même que je sois partie aux Etats-Unis, les médias français indiquaient que c'était déjà un échec, je ne crois pas du tout", s'est défendue Marine Le Pen.
Elle a certifié qu'elle rencontrerait "des élus américains", refusant de préciser leur identité, de peur qu'ils annulent, "victimes de pressions".
Interrogée sur le fait de savoir si elle pouvait faire peur aux Américains, Marine Le Pen a répondu: "J'ai plutôt l'impression que le gouvernement français est très agacé de ma présence ici et qu'il cherche par tous les moyens à minimiser l'impact de ma visite".
Mme Le Pen, qui doit se rendre jeudi aux Nations unies, a accusé l'ambassadeur de France à l'ONU d'avoir envoyé "un signal assez fort" pour montrer qu'elle n'était ni "accueillie", ni "la bienvenue".
"Quand l'ambassadeur de France se permet de faire une déclaration pour indiquer qu'il ne viendra pas" à un débat des ambassadeurs francophones auquel "il n'a pas été convié c'est quand même un signal assez fort qu'il cherche à donner", a-t-elle déclaré.
Dans une note envoyée à la presse, un cabinet américain de communication annonçait mardi soir que Marine Le Pen, présentée comme alliée de la "nation d'Israël" et rejetant "fermement le néo-nazisme et le jihadisme radical" se rendrait mercredi au musée de l'Holocauste à Washington.
Interrogée mercredi matin, Marine Le Pen a nié être passée par cette entreprise de communication, PR news, et affirmé que la visite de ce musée n'était pas à son agenda.
Ce cabinet a néanmoins confirmé à l'AFP avoir été démarché par le FN. Et toujours selon le programme qu'il a diffusé, la candidate devait également rencontrer des "représentants des communautés noire et juive".
Là encore, Marine Le Pen a semblé surprise, confirmant simplement qu'elle rencontrerait un représentant de la communauté noire dont le nom serait communiqué "ultérieurement".
Après de multiples changements de programme, Marine Le Pen devait se rendre au Congrès, devant le siège du FMI et au Press Club de Washington pour une conférence de presse.
Jeudi, à New York, elle doit se rendre à l'ONU pour un déjeuner avec des ambassadeurs et diplomates francophones, à huis clos, puis donner un discours sur la politique internationale dans une salle des Nations unies. Jeudi, la mission française de l'ONU n'était pas officiellement informée d'une telle visite.
Mme Le Pen a également prévu de rendre visite aux manifestants anti-Wall Street, puis de boucler sa tournée samedi en Floride.
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire