"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, octobre 24, 2011

LALIBERATION
DEGUILADSHALIT
LECONDEVIE
D'ISRAËL



DIASPORABLOG
accueille....


PHILIPPE MEYER
DIRECTEUR
DE PUBLICATION
D'INFORMATION JUIVE



Et tu choisiras la Vie ...


L'année juive 5772 pouvait-elle mieux commencer ? Après cinq longues années de séquestration, d'isolement, et de peur, Guilad Shalit est libre et a retrouvé les siens. Une nouvelle qui a retenti comme le son du Choffar entendu quelques jours plus tôt à Roch Hachana. Sursaut, force, réveil, énergie, espoir. Autant de sentiments que chaque juif et ami d'Israël a ressenti en apprenant la libération de celui qui était devenu pour chacun un fils, un frère, une part de soi- même plongée dans l'obscurité pendant 1941 jours. Mais la joie est bien sûr mêlée d'amertume avec la libération en contrepartie de 1027 terroristes palestiniens des geôles israéliennes. Quelle douleur pour les familles des victimes des attentats, à qui il ne faut cesser de penser en ces moments de réflexion et d'introspection. Car il y a eu négociation. Car ces criminels libérés ont été accueillis en héros par les ennemis d'Israël. Car on peut craindre que certains d'entre eux essaieront d'avoir à nouveau du sang juif sur les mains. Et d'avoir entendu que certains en France aient pu se réjouir à la fois de la libération de Guilad et de celle de ces terroristes, mettant ainsi sur le même plan un jeune innocent enfermé pendant cinq ans par des barbares et des criminels ayant assassinés des civils et ayant été jugés pour cela par des tribunaux réguliers, constitue une grave atteinte à leur morale et leur éthique, et avant tout un affront et une insulte à la mémoire des victimes, à leurs familles, à nous tous.


La réalité, c'est que malgré la douleur et les sacrifices que cela implique, Israël s'est toujours fait fort de ne jamais abandonner l'un de ses enfants. Combien coûte le sourire d'une mère et d'un père qui retrouvent leur fils après cinq années de souffrances et de larmes ? Combien coûte la vie d'un homme ? Un contre 10, 100, 1000, ou plus encore ? La décision du Premier ministre israélien a sans nul doute été d'une difficulté extrême. Israël est le seul pays au monde à pouvoir prendre une telle décision. Montrer que la vie d'un homme n'a pas de prix, quand d'autres la brade comme de vulgaires marchandises, c'est l'honneur et la fierté de l'Etat d'Israël. Le sourire de Guilad libre, c'est l'honneur et la fierté de l'ensemble du peuple juif.


Quelques jours plus tôt, on apprenait dans un autre domaine que cinq nouveaux prix Nobel avaient été décernés à des chercheurs juifs cette année. Et pas n'importe lesquels : un prix Nobel de chimie à l'israélien Daniel Shechtman (le 10ème prix Nobel attribué à Israël depuis 1948), deux prix Nobel de Médecine au canadien Ralph Steinman et à l'américain Bruce Beutler, deux prix Nobel de Physique aux américains Saul Pelmutter et Adam G. Ross. On ne parle pas ici des fameux prix Nobel “politiques” de la Paix ou de Littérature mais des prix Nobel “scientifiques” qui reflètent avant tout le travail de Recherche, la soif de connaissances, la volonté de préparer l'avenir, en un mot la vitalité et le développement de notre société. Rappelons que sur un peu plus de 800 lauréats Nobel décernés dans l'histoire à ce jour, 172 l'ont été à des juifs, soit plus de 20%.


Alors quel lien, me direz-vous, entre ces deux évènements ? La priorité que le peuple juif donne à la sauvegarde de la vie, à la défense des valeurs universelles et à la construction de l'avenir de ses enfants. D'un côté, le prix à payer pour sauver une vie ; d'un autre, les prix à recevoir pour en améliorer d'autres. En prenant la décision difficile de tout faire pour ramener un otage auprès de ses proches, en ayant passé une existence entière à faire avancer la science au service des autres, tant les autorités israéliennes que les lauréats Nobel oeuvrent avant tout pour la vie.


On savait Israël une démocratie modèle et une puissance économique de premier plan ; on a la confirmation que c'est un géant dans les domaines du savoir, de la connaissance, donc dans la préparation de son avenir et plus généralement de celui de l'humanité toute entière.
Quand certains font l'apologie de la mort et des martyrs, d'autres placent la vie au cœur de tout. Quand certains tentent de s'imposer en Etat par des moyens inacceptables et des fins contestables, d'autres offrent humblement et simplement au monde les fruits de leurs vies de travaux et de recherches pour le bien-être de tous. Etre membre à part entière de la communauté internationale impose une responsabilité et une charge à l'égard du monde. N'est pas Etat qui veut.


Le peuple juif a de tout temps été le peuple du livre, de l'étude, du questionnement, de la transmission, et de la vie. Toujours minoritaire, souvent persécuté, parfois écouté, il a traversé le temps en restant fidèle à son héritage pour mieux construire son futur. Il en apporte encore la preuve aujourd'hui.


Aux antisionistes et aux antisémites de tous bords, qui ne rêvent que de boycott et d'élimination d'Israël, le retour de Guilad et ces lauréats Nobel universels, portant tous l'étoffe des héros du peuple juif, donnent une leçon magistrale. Finalement, la plus belle. La Lumière du savoir et de la vie a été, est et restera plus forte que l'obscurité de la terreur et de la mort. " (...) J'ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie et tu vivras toi et ta postérité. (...) " (Deutéronome, 30, 10). Oui, quelle plus belle façon de commencer cette année juive.

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