"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, octobre 19, 2011

GUILAD

SHALIT

LIBRE





NICOLAS SARKOZY

« Dire que l’Etat d’Israël est juif
n’a pas de sens »



Dans une interview exclusive qu’il a accordée, à Radio J, à RCJ et à l’AFP, ne cachant pas sa satisfaction de voir le soldat franco-israélien Guilad Shalit revenir dans sa famille, le Président de la République, a profité du jour de sa libération, pour rappeler et réaffirmer quelques unes de ses positions sur le conflit israélo-palestinien.

Au sujet de l’accord qui a permis l’échange entre un otage et un millier de Palestiniens accusés de terrorisme, l’Hôte de l’Elysée reconnaît que « pour négocier la libération de Guilad Shalit, il fallait discuter avec le Hamas ». « C’est un signe positif, a-t-il ajouté. Une première bonne nouvelle vers une réouverture des discussions entre Israéliens et Palestiniens».

Dans cette interview, le Président de la République annonce qu’il a demandé au gouvernement israélien d’inclure dans la liste des prisonniers palestiniens restant à être libéré par l’accord conclu entre le Hamas et Israël, Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, soupçonné par les Israéliens d’avoir projeté de commettre un attentat visant le Grand Rabbin Ovadia Yossef, fondateur du Chass ( mouvance politco-religieuse à forte sensibilité marocaine).

Il n’a pas caché non plus sa consternation devant l’extension par Israël des colonies dans les territoires occupés, les a condamné sans ambiguïté, rappelant,par la même occasion, que l’Europe, dans sa majorité, y était opposée.

Une rumeur avait circulé la semaine dernière dans les médias sur ses propos, en aparté, lors d’un conseil des Ministres,ironisant sur l’identité juive de l’Etat d’Israël, argument fortement appuyé par le Premier Ministre israélien, Benjamin Nethanyaou pour conclure un accord avec les Palestiniens. C’est un peu sous la forme d’une confirmation de ces propos qu’il donne sa propre définition de l’Etat d’Israël : « Un Etat juif, je ne sais pas ce que cela signifie. Cela n’a pas de sens. L’Etat d’Israël, Etat du peuple juif, oui ! »

Au total, se présentant toujours comme un ami d’Israël, ayant des échanges constants avec le Premier Ministre de ce pays, Nicolas Sarkozy a marqué sa différence avec la communauté juive français, souligné ses divergences. Sous-entendant que seule, une position équilibrée entre les deux parties permet d'aider à raccourcir le chemin qui les conduira à la Paix.


Bernard Koch

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