UNETAT
PALESTINIEN
ALONU?
LESPALESTINIENS
ASSOUPLISSENT
LEURPOSITION
Source : rtl.fr via l'AFP en ligne
le 22 septembre 2011
Etat de Palestine à l'ONU:
les Palestiniens disposés
à étudier des alternatives
Les Palestiniens se sont dits mercredi prêts à attendre que le Conseil de sécurité de l'ONU statue sur la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine --récusée par Barack Obama comme un "raccourci" illusoire-- mais être disposés à étudier ensuite des alternatives.
Le président français Nicolas Sarkozy a de son côté appelé l'Assemblée générale à accorder à la Palestine le "statut intermédiaire d'Etat observateur" à l'ONU, parallèlement à des négociations israélo-palestiniennes pour parvenir à un accord de paix "définitif" d'ici un an.
Le président américain, qui s'est abstenu de commenter la proposition française, rencontrait en soirée le président palestinien Mahmoud Abbas à New York, quelques heures après avoir rejeté son projet à la tribune de l'ONU.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton devait à son tour s'entretenir ensuite avec M. Abbas, puis avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
L'Afrique du Sud, le Brésil et le Liban, qui siègent tous trois comme membres non permanents au Conseil de sécurité, ont apporté leur soutien à la demande palestinienne.
"Le président Abbas veut que personne ne nous soupçonne de manquer de sérieux si nous nous adressons aux deux instances en même temps. Il donnera donc du temps au Conseil de sécurité pour examiner notre demande d'admission à part entière, avant d'aller à l'Assemblée générale", a déclaré le négociateur palestinien Nabil Chaath.
"Le président Abbas repartira très probablement en Palestine après son discours" vendredi à l'Assemblée générale, qui doit coïncider avec le dépôt de la demande d'adhésion, a indiqué M. Chaath. "Si à un certain moment, qui n'a pas été décidé, nous considérons qu'il y a eu un délai injustifié, nous irons à l'Assemblée générale (...) S'il n'y a pas de décision ou un veto, nous irons à l'Assemblée générale", a-t-il précisé.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a souligné qu'un vote au Conseil de sécurité n'interviendrait pas avant "plusieurs semaines", estimant que ce délai pourrait être "mis à profit pour développer une stratégie" de compromis, celle offerte par Nicolas Sarkozy.
"Je suis convaincu qu'il n'existe pas de raccourci vers la fin d'un conflit qui persiste depuis des décennies. La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l'ONU. Si c'était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu", avait déclaré dans la matinée Barack Obama devant l'Assemblée générale.
"Il y a un an, j'ai souhaité une Palestine indépendante à cette tribune", a reconnu M. Obama. "Je croyais, et je crois toujours, que les Palestiniens méritent leur propre Etat. Mais j'ai aussi dit qu'une paix véritable ne peut être obtenue qu'entre les Israéliens et les Palestiniens eux-mêmes", a-t-il rappelé.
Les adversaires du plan palestinien à l'ONU affirment qu'il risque de susciter des représailles israéliennes et des violences sur le terrain, bien que les dirigeants palestiniens aient appelé à des manifestations pacifiques.
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont défilé mercredi dans une ambiance festive dans les villes autonomes de Cisjordanie pour soutenir la demande d'admission, les rassemblements les plus importants dans ce territoire depuis la fin de la deuxième Intifada en 2005.
Des affrontements sporadiques ont néanmoins eu lieu au barrage de Kalandia, entre Jérusalem et Ramallah, et à Hébron.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exhorté M. Netanyahu à "agir avec responsabilité, sagesse et retenue à l'égard de l'approche des Palestiniens à l'ONU", selon son porte-parole.
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire