SUR
LABOBINE


LE COUP DE COEUR
DE DIASPORABLOG


"DANS LA VIE"
Un film de Philippe FAUCON
avec

Sabrina Ben Abdallah
Adrienne Jacquot
Zohra Mouffok

UN HYMNE A L'AMITIE

Sur le petit écran, en boucle, des images de guerre, à l'autre bout de la Méditerranée. Le conflit entre Israël et le Hezbollah à l'été 2006. Comme en 2000 lors de la seconde intifada, les relations de ce côté-ci de la rive, entre les deux communautés, juive et musulmane, vont connaître de nouvelles tentions. Chacune cherchant à s'identifier à son camp. Là s'arrête l'arrière du décor de ce film bourré d'espoir. Devant ce décor, deux personnages savoureux, attachants. Deux femmes. Elles ont en commun, leur Algérie natale où, sans le savoir, elles habitaient l'une à côté de l'autre. Et ça, cela crée des liens! Mais elles ont une autre proximité : leur foi religieuse. L'une est juive, l'autre musulmane profondément respectueuse des traditions.

Esther est handicapée et pas d'un tempérament facile. Nuit et jour, elle se fait soigner par deux infimières, l'une de jour, l'autre de nuit. La première, Sélima fait son travail, correctement, et s'attache au fil des jours à sa patiente. La seconde sera vite congédiée. C'est alors que Sélima pense proposer le service à sa mère, Halima. Halima va devoir passer par les conseils des membres de sa famille plutôt défavorable à ce qu'elle le remplisse. C'est avec la force de conviction de sa fille, qu'elle finira par accepter de remplacer la "goye" qui l'a précédée.

De là, va s'installer, sous l'oeil toujours attentif de Sélima, cette relation de confiance, entre les deux femmes, la juive et la musulmane. Malgré les images de guerre qui continuent de défiler dans les médias, l'amitié entre ces ambassadrices du soleil va continuer à se bâtir. Pour passer de l'amitié simple à une amitié naturelle et sans a-prioiri. Une relation à visage humain. Telle qu'on l'avait connu, là-bas, au bled avant qu'on s'exile au pays des droits de l'homme. Fini l'ignorance!

Et puis, grâce à cet emploi offert et rémunéré par une famille juive, Hélima va pouvoir s'offrir son voyage à La Mecque pour accompagner sa famille au pélérinage. Une fin sous forme de symbôle. De symbôles, "Dans la vie" n'en manquent pas. Tant le film affectueux, sentimental de Philippe Faucon tient sur un film tenu, un ressort limpide dans lequel aucun manichéisme n'apparait, écartant tout ce qui pourrait paraître tendancieux, partial. Non! Ici, pas de message subliminal ou de discours militant. Tout au contraire. Place à l'homme! A l'individu dans son vécu quotidien et non dans son espace imaginaire, fantasmé, dans son "mur" intérieur.

Du début à la fin du film, les personnages, incarnés par de remarqubles comédiennes non professionnelles, ne nous lâchent plus. Elles font partie de notre univers. Nous sommes, d'une certaine manière, membres de leurs familles. C'est bien là que réside l'une des réussites du film de Philippe Faucon.

Un hymne à l'amitié, exemplaire, comme on voudrait en voir plus souvent.

Bernard Koch

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DIASPORABLOG VOUS OFFRE DEUX INVITATIONS, CHACUNE POUR DEUX PERSONNES, POUR UNE SEANCE DE "DANS LA VIE" de Philippe Faucon.

LES DEUX PREMIERS INTERNAUTES QUI SE PRESENTERONT A LA PARTIE "COMMENTAIRE" DE CETTE PAGE EN LAISSANT LEUR ADRESSE MAIL BENEFICIERONT DE CETTE OFFRE.

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