YOM
HASHOAH
LESPETITS-ENFANTS
DESJUSTES
ENVISITEENISRAËL
INVITESPARLAFONDATION
FRANCE-ISRAËL
Source : le site de Direct Matin en ligne

le 2 mai

INTERVIEW

DE NICOLE GUEDJ

PRESIDENTE DE LA FONDATION

FRANCE-ISRAËL

"LES JUSTES AVAIENT EN COMMUN

LE SENS DE L'HUMANITE

ET DE L'HONNEUR"

Cette année encore, une vingtaine de petits-enfants de Justes – qui ont sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale – participent à un voyage en Israël pour la commémoration des victimes de la Shoah qui se déroule
aujourd’hui. Moment chargé en «émotion» pour Nicole Guedj, ancien -
ne ministre et présidente de la Fondation France-Israël.

Quelle est la genèse de ce projet ?
En arrivant à la tête de France-Israël, il y a deux ans, mon premier geste a été
de créer un département jeunesse. Je voulais que les jeunes Français aient
une autre image des jeunes Israéliens et inversement, afin de montrer que la
France de la Seconde Guerre mondiale n’est pas que celle de la collaboration.

Que retenez-vous de la première édition, en 2010 ?
Un moment inoubliable. Pour la plupart, il s’agissait de leur premier voyage
en Israël. L’émotion a été intense quand ces jeunes ont découvert le nom de
leurs grands-parents sur le mur des Justes parmi les Nations à Yad Vashem.
Un autre temps fort a été la rencontre avec les rescapés de la Shoah. Certains
ont rencontré des personnes qui ont été sauvées par leurs grands-parents.

Qui étaient les Justes ?
Ce qui fait l’honneur de la France c’est qu’ils étaient des gens comme les autres.
Issus aussi bien d’un milieu simple que bourgeois. Tous avaient le sens de
l’humanité et de l’honneur. Si 3 158 Justes ont été recensés, d’autres ont
préféré garder l’anonymat. D’autres encore ont été arrêtés par les nazis, et ont
payé leur acte héroïque de leur vie. •