INTERNATIONAL
KIBBOUTZIM
Source : israelvalley.com en ligne
le 7 mars
MONDIALISATION DES KIBBOUTZIM.
A l’instar des coopératives qui font de l'internationalisation une priorité stratégique pour l’avenir, les kibboutzim se développent à l’international.
Par
Lionel Bobot*
(Negocia)
A l’instar des coopératives qui font de l’internationalisation une priorité stratégique pour l’avenir, les kibboutzim se développent à l’international. Les cinq principales modalités de participation au concert de la mondialisation pour les coopératives que sont l’exportation, les filiales ou participations industrielles et commerciales à l’étranger, le transfert de technologie et la franchise apparaissent aussi pour le kibboutz.
Ainsi, la société Plasan du kibboutz Sasa en Galilée, un des leaders mondiaux dans le domaine des blindages pour véhicules terrestres et navires a acquis en 2007 45% du holding LSI qui regroupe la société Amefo (en Bourgogne). Ses ventes sont ainsi passées de 7,7 millions de dollars en 2000 à 700 millions en 2008 (dont 80% à l’exportation) avec plus de 900 personnes en Israël.
De même, Prigat du kibboutz Givat Haim, second producteur de jus de fruit d’Israël, détient 37% de ce marché en Roumanie et exporte dans une quinzaine de pays (Australie, Canada, France, USA,..) pour 65.5 millions de dollars en 2006 du chiffre d’affaires soit 60% du total du chiffre d’affaires. Dans les exemples cités, certaines stratégies sont cohérentes avec le but du kibboutz à savoir : faire une partie du processus de transformation à l’étranger pour conserver la filière compétitive ; elles peuvent même être la condition de survie de la filière et donc de la finalité du kibboutz.
Dans un kibboutz internationalisé le mode de rémunération de du membre évolue, notamment dans le cas ou il y a des partenaires capitalistes (banques ou industriels). La valeur du kibboutz pour l’usager n’est plus le seul critère ; apparaît alors la « valeur du groupe coopératif pour l’actionnaire » (Mauget, 2005). Comme pour les coopératives, la valeur pour l’usager du kibboutz stagne ou régresse mais le relais est pris par la valeur pour l’actionnaire notamment à partir des stratégies d’internationalisation.
ISRAELVALLEY FERA PARAÎTRE TOUS LES JOURS DE CETTE SEMAINE UNE ETUDE REALISEE PAR UN PROFESSEUR DE NEGOCIA (CCIP).
Extrait de l’article « Le kibboutz fête ses 100 ans : la fin d’un modèle coopératif ? » dans la Revue Internationale de l’Economie Sociale à paraitre en mars 2011.
*Lionel Bobot est Professeur à NEGOCIA (CCIP) et chercheur associé à l’INRA (UMR SAD-APT, équipe PRAGMA)
Remerciements à l’Institut Institute for the Research on the Kibbutz & the Cooperative Idea de l’Université de Haïfa
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