PREMIERE
CONFERENCE
DUCRIF
ALAVEILLEDE
SONDÎNERANNUEL
LE CRIF EST ATTACHE
A LA LIBERTE D'EXPRESSION
Nouveau tournant dans la stratégie de communication du C. R I. F (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) ayant été visé, ces derniers temps par de nombreuses polémiques le mettant en cause dont la plus dévastatrice fut cette conférence à laquelle devait être convié Stéphane Hessel, violant opposant à la politique du gouvernement israélien, imperturbable défenseur du boycott d'Israël.
Pour la première fois, à quelques jours de son dîner annuel, l'Insitution juive, interlocutrice prévilégiée de l'Etat, a réuni la presse , vendredi dernier, dans un cadre rustique prestigieux, le Restaurant Lapérouse, face au quai de la Seine, pour présenter ses voeux, . Voeux sous forme de conférence de presse. Un premier essai, pas encore un coup de maitre.
D'emblée, Richard Prasquier, Président du CRIF, a voulu répondre à ses détracteurs : «le CRIF est attaché à la liberté d'expression». «Nous sommes demandeurs de débat, a-t-il ajouté. Comprendre, entendre et accpeter des avis opposés aux nôtres» Le C.R.I.F souhaite «avoir les moyens d'exprimer ses convictions, de pouvoir exprimer les points de vue de son institution»
Il a ensuite fait un rapide historique de l'organisation, de 1942 à nos jours, rappelant que «le C. R. I. F ne rassemble pas des individus, mais des associations et des insitutions». Si le Consistoire n'est pas membre du C. R. I. F; le partenariat entre les deux principales organisations se déroule dans une parfaite harmonie a tenu à souligner Richard Prasquier.
Aux interrogations sur le replis communautaire des Juifs de France, qui ont pu être entendues, ici ou là, le Patron de la plus importante structure de la communauté juive, martèle «Nous sommes tous français». "Nous sommes garants, complète-t-il, de l'intégration des Juifs à la France de la République et à l'attachement à ses valeurs». Cette insistance, comme si cette identité juive ne paraissait pas évidente aux yeux d'une partie de l'opinion française.
Parmi les missions que s'est fixé le CRIF, dès le lendemain de la seconde guerre et qui sont inscrites dans ces statuts : la lutte contre l'antisémitisme et la défense de l'Etat d'Israël. Deux sujets emblématique qui, aujourd'hui, restent plus que jamais d'actualité, fortement ébranlés.
Défense d'Israël, sans jamais s'immiscer dans la politique de ses gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, telle est en substance, le démarche du C.R.I.F. «Nous ne sommes pas là, dit Richard Prasquier, pour défendre les politiques d'Israël, faire valoir ses choix» «Israël est le pays du peuple juif, un Etat devant pouvoir vivre en toute sécurité».
Le boycott d'Israël a bien évidemment été évoqué : «Israël, s'étonne le Président du C. R. I. F est la seule démocratie de la région qui fassent l'objet de menaces, de mises en cause».
Sur l'Iran : «l'Iran est un régime fanatique, un danger pour la civilisation».
L'antisémitisme a été abordé, sans propositions, sans solutions pour son éradication ou tenter de le diminuer.
Actualité oblige, qui n'est pas lien direct ou indirect avec Israël; Richard Prasquier, n'a pas manqué de réagir aux bouleversements politiques et sociales qui traversent, depuis plusieurs semaines, les pays arabes. Se refusant de porter un jugement sur ces changements brutaux qui se font en Tunisie, en Algérie, en Egypte, le Président du C. R.I. F. a préféré se borner à sa notion de démocratie : «Les démocrates ne se font pas la guerre. La démocratie est l'élément important pour le bien de la population».
Seule note d'espoir vers la fin de la conférence de presse qui en disait long sur le scepticisme ambiant.
Bernard Koch ¨
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