"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 25, 2011

LESPEUPLES
ARABES
ENEFFERVESCENCE
LETOUR
DELEGYPTE
Source : lemonde.fr en ligne le 25 janvier



L'opposition égyptienne dans la rue
contre le pouvoir



Les manifestations de l'opposition contre le pouvoir égyptien, mardi 25 janvier, ont fait leurs premières victimes. Un manifestant qui participait à un rassemblement a été tué à Suez, dans le nord du pays, rapporte l'AFP. Selon Reuters, un deuxième manifestant aurait trouvé la mort dans la même ville. Un policier a en outre été tué au Caire, selon les services de sécurité.


Selon Reuters, qui cite une source médicale, deux corps ont été déposés à l'hôpital de Suez avec des blessures causées par des balles en caoutchouc. Selon d'autres sources, la cause des décès n'a pu être établie dans l'immédiat.


"APRÈS BEN ALI, À QUI LE TOUR ?"

A Ismaïliya, sur le canal de Suez, quelque 200 à 250 personnes étaient en fin d'après-midi rassemblées sur une place du centre-ville face à un fort dispositif policiers. Comme en d'autres endroits du pays, ces manifestants réclamaient la fin du régime du président Hosni Moubarak, scandant "Après Ben Ali, à qui le tour ?" en référence au président tunisien chassé mi-janvier par une révolte populaire après 23 ans de pouvoir.

Plusieurs mouvements militant pour la démocratie avaient appelé la population, au Caire et en province, à manifester pour faire de mardi une "journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage". Cette journée coïncidait avec la "Journée de la police", un jour férié destiné à rendre hommage aux forces de l'ordre.


20 À 30 000 POLICIERS

Au Caire, ce sont près de 15 000 personnes qui ont participé à des rassemblements aux manifestations pour des réformes politiques et sociales. Entre 20 000 à 30 000 policiers avaient été mobilisés dans le centre-ville pour contenir les manifestants.

Les rassemblements avaient débuté dans le centre-ville près des bâtiments de la Cour suprême et se sont étendues au quartier de Mohadessine, dans l'ouest de la capitale où 2 à 3 000 personnes se sont rassemblées, et à d'autres parties de la ville.

Des centaines de manifestants rassemblés aux abords de la Cour suprême ont réussi à forcer un barrage de police et à se répandre dans les rues alentours en scandant "la Tunisie est la solution". Les manifestants scandaient également "à bas Moubarak", en référence au président égyptien, âgé de 82 ans et en place depuis 29 ans, et réclamaient des réformes sociales et politiques.

Selon CNN, plusieurs milliers de manifestants ont tenté de se diriger vers le Parlement. Le correspondant du Guardian assure de son côté que le centre du Caire est une "zone de guerre" dans laquelle les manifestants affrontent les policiers en leur envoyant des pierres.




Des policiers égyptiens tentent de disperses des manifestants anti-Moubarak, mardi 25 janvier.AFP/MOHAMMED ABED


LES RÉSEAUX SOCIAUX
EN PARTIE BLOQUÉS

De nombreuses vidéos postées sur YouTube dans l'après-midi de mardi montrent des dizaines de manifestants scandant des slogans anti-pouvoir dans la rue.





Les policiers ont fait usage de canon à eau et de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants. Plusieurs témoins racontent sur Twitter que les manifestants se sont concentrés sur la place Tharir, dans le centre du Caire, là où un policier a trouvé la mort. Les effectifs de sécurité avaient été renforcés à plusieurs grands carrefours de la mégalopole égyptienne, les manifestants ayant prévu de se rassembler en plusieurs endroits.

Le service de mico-blogging, par lesquels communiquaient de nombreux Egyptiens et observateurs grâce aux mots clés #Egypt et #jan25 (en relayant de nombreuses rumeurs impossibles à vérifier), a été en partie rendu inaccessible dans l'ensemble du pays, selon plusieurs utilisateurs.

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