"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 25, 2011

BOYCOTT
DESPRODUITS
ISRAELIENS
LEPROCESDESBOYCOTTEURS
PROFESSIONNELSRENVOYE
Source : leparisien.fr via l'AFP
en ligne le 25 janvier



Boycott de produits israéliens:
renvoi du procès de 3 militants
à Perpignan

Le procès de trois militants pro-Palestiniens jugés par le tribunal correctionnel de Perpignan pour avoir appelé au boycottage des produits israéliens devant une grande surface a été renvoyé lundi au 26 septembre.

Le renvoi a été décidé à la demande de la défense et en accord avec les parties civiles et le parquet, dans l'attente d'une décision de la Cour de cassation sur un arrêt de la cour d'appel de Bordeaux dans une affaire similaire.Environ 250 manifestants, dont Alain Krivine, ancien porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire devenue NPA, s'étaient réunis devant le tribunal pour soutenir les prévenus poursuivis pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne en raison de son origine ou de son appartenance ou non-appartenance à une ethnie, nation, race ou religion déterminée".

Le 15 mai 2010, le "Collectif 66 paix et justice en Palestine", qui revendique une cinquantaine d'organisations et dont sont membres les trois prévenus, avait organisé devant un magasin Carrefour proche de Perpignan une "action" dite "de sensibilisation". Des militants avaient appelé la clientèle à boycotter les produits israéliens.

Cette action s'inscrivait dans la "Campagne internationale BDS" ("Boycott, désinvestissements, sanctions") lancée par la société civile palestinienne pour lutter de manière non violente contre "l'illégalité" de l'exploitation économique par Israël des territoires occupés après 1967, selon ses promoteurs.
Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA), qui affirme être à l'origine de poursuites engagées contre 80 personnes en France pour leurs appels à boycotter les produits israéliens, est partie civile à Perpignan ainsi que la chambre de commerce France-Israël, l'association avocats sans frontières et l'Alliance France-Israël.

La défense argue au contraire que les articles de la loi de 1881 sur la liberté de la presse servant de bases aux poursuites sont contraires à la Constitution et à la déclaration universelle des droits de l'Homme.
La Cour de cassation devra notamment se prononcer sur la question préalable de constitutionnalité soulevée par la défense à Bordeaux, et évoquée également par les prévenus de Perpignan.

"Nous faisons la jurisprudence", a commenté leur avocat Me Antoine Comte.
En attendant, les prévenus ont dit que leur détermination restait entière.
"Le boycott est un acte politique et nous continuerons tant qu'Israël n'appliquera pas le droit international", a déclaré Bernard Cholet en sortant du tribunal.
"Nous boycottons des produits, pas des personnes", a souligné pour sa part Yamina Tadjeur.
"Non respect des lois internationales, sanctions contre Israël", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, parmi lesquels figurait aussi Sakina Arnaud, condamnée en appel à Bordeaux à 1.000 euros d'amende.

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