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Source : le site de l'Aisne Nouvelle
en ligne le 7 décembre
La ville honore
Jean-Pierre Bloch
L'inauguration de la rue Jean-Pierre Bloch, dans le quartier de Montreuil à Laon, a été rehaussée, samedi, par la présence de Jean-Louis Debré, ancien ministre de l'Intérieur, ancien président de l'Assemblée nationale, et actuel président du Conseil constitutionnel, et d'Alain Jakubowicz, président de la ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme.
Au cours du vernissage de l'exposition consacrée à cet homme d'Etat, Antoine Lefèvre, le sénateur-maire de la ville, a retracé le parcours de Jean-Pierre Bloch, qui fut député de l'Aisne, adjoint au maire de la ville de Laon, et conseiller général du canton de Marle.
Jean-Pierre Bloch adhère à la SFIO à la fin des années 20, mais sa carrière politique débute lorsqu'il est élu conseiller général de Marle en 1934.
Il devient ensuite adjoint au maire de Laon en 1935, puis député de l'Aisne en 1936.
Un homme d'action et de tolérance
Il est alors le plus jeune député du Front Populaire. Il est l'un des rares parlementaires à s'opposer aux accords de Munich.
Engagé volontaire en 1939, il organise en 1942 le 1er parachutage en Dordogne. A la libération, le général De Gaulle le nomme commissaire chargé d'établir les institutions républicaines.
Il sera également le président de la LICRA, de 1968 à 1992. Lors du procès Papon, âgé de 93 ans, il est témoin à charge. Il s'éteint peu après, en 1999.
Et Antoine Lefèvre de conclure « essayons, chacun à la place que nous occupons, d'être les dignes héritiers de cet homme d'action, d'engagement et
de tolérance ».
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