"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, novembre 03, 2010

LARTISLAMIQUE
SEXPOSE
ENISRAËL
source : le site un écho d'Israël en ligne
le 3 novembre



Le Musée d’art islamique
à Jérusalem :
une collection exceptionnelle



par
Nicole Surkes



Un bâtiment de couleur ocre rosée, couleur inhabituelle à Jérusalem, se situe au cœur de Rehavia, un quartier résidentiel, à quelques pas du théâtre de Jérusalem et à proximité de la résidence du Président d’Israël. L’immeuble fut spécialement construit au début des années ’70 sur l’initiative privée de Vera Bryce Salomons, pour abriter une collection d’une richesse exceptionnelle consacrée à l’art islamique. Elle le dédia à son ami et maître Léo Arié Mayer, un célèbre professeur d’Art Islamique et d’Archéologie à l’Université Hébraïque. Le but fut de proposer « une vue générale, précise et approfondie de l’art islamique », explique Rachel Hasson, la directrice artistique. Dans une interview, elle précise : « L’idée de ce musée était et reste de montrer aux Juifs israéliens la culture arabe et de leur faire découvrir la richesse de cette culture, celle de leurs voisins. » Le musée fut inauguré en 1974.

En entrant dans ce bâtiment un peu hors du temps et poussiéreux, le visiteur est tout de suite conquis par les pièces exceptionnelles qui font oublier l’environnement quelque peu démodé. L’exposition permanente se compose de différents objets et ustensiles, qui nous font parcourir l’histoire de la culture islamique, de l’Espagne à l’Inde, en passant par la Turquie et l’Iran, depuis les dynasties des premiers califes Omeyyades jusqu’aux Ottomans, ainsi que des Mamelouks, Mongols et autres.

Les objets exposés dans les neuf salles sont variés, tant dans la forme que dans les matériaux. Surprenants, par exemple, ce voile de mariée du 19ème siècle en laine et soie rouges de quatre mètres sur trois, ou encore ces carreaux de faïence magnifiquement décorés de motifs géométriques et floraux, sans aucune représentation humaine, conformément aux règles de l’islam. L’astrolabe perse du 17ème siècle, un instrument de navigation très compliqué, fait partie de ces curiosités attirantes. Un jeu d’échec, datant du 10ème siècle, séduit par sa beauté. Il est fait de bois, d’os et d’ivoire ! Plus classiques sont les manuscrits, les broderies, les armes, les vaisselles et les bijoux.

Le joyau du musée est sans aucun doute la collection de montres et d’horloges de Sir David Salomons (1851-1925) ajoutée en 1978. Sir Solomons, philanthrope et scientifique, fut le directeur de la Compagnie d’Electricité à Londres et membre du Parlement. Il fut aussi le premier maire juif de Londres. C’est sa fille, Vera Bryce Salomons, qui fut l’instigatrice du musée. De son vivant, il amassa des pièces très recherchées, dont l’une des plus importantes est certainement le chef d’œuvre « Marie-Antoinette » de l’horloger Breguet. Des pièces d’horlogerie des plus grands horlogers français et suisses ont trouvé leur place dans cette collection rare.

La salle est obscure afin de protéger ces chefs d’œuvres dont chaque pièce est unique. Ainsi le visiteur peut admirer chaque détail de ces bijoux : des montres de poches, des boîtes à musique, des instruments de mesure, etc. Les matériaux sont souvent précieux, l’exécution toujours minutieuse. Le musée venait d’éditer un catalogue sur cette collection hors pair quand, en 1983, un voleur s’empara des plus belles pièces. Au total le vol s’éleva à plus de 6 millions de dollars. Le cambriolage fit beaucoup de tort au musée, car les montres et horloges attiraient des visiteurs du monde entier. De plus, aucune recherche sur le marché d’art ne donna le moindre indice. Il fallut attendre plus de 20 ans – et la mort du cleptomane – avant que les pièces ne réapparaissent dans des coffres forts privés d’une banque. Partiellement, grâce au catalogue, les montres retrouvées purent être identifiées et finalement renvoyées au musée. Avec la réouverture de l’exposition « l’Art du Temps », le musée regagna sa popularité.

Ces jours-ci une exposition tournante vient de s’ouvrir. Elle s’appelle : « Des rêves brodés » et les œuvres présentées proviennent de l’empire ottoman. Elles se divisent, grosso modo, en deux catégories : les tapis, qui se trouvent sur les murs de la salle, et les serviettes de bain de luxe dans des vitrines au centre. Près de l’entrée se trouve un tapis très intéressant dont le motif est influencé par la culture ottomane et le baroque italien. Ce tapis est d’Algérie. D’autres broderies viennent de la Turquie, de l’Anatolie et de l’Orient.

Une installation vidéo explique les motifs : des fleurs et des animaux le plus souvent. Des peintures de la même époque visualisent le rapport entre les différentes œuvres exposées et les influences locales des sujets.

Les serviettes de bain sont en lin et soie, brodées en grande partie avec des fils d’or combinés à des couleurs pastel. Une de ces serviettes en provenance de l’Anatolie occidentale est ornée d’un motif de voiliers… Nos rêveries, inspirées par cette visite, poursuivent leur voyage.

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