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Source : rfi.fr en ligne le 7 octobre



Une nouvelle vidéo diffusée
sur le net embarrasse l’Etat israélien



Une vidéo diffusée sur le net montre un soldat israélien dansant près d'une prisonnière palestinienne



Avec le correspondant de RFI
à Jérusalem,

Nicolas Falez


En Israël, le Premier ministre lui-même parle d’une vidéo « embarrassante » pour son pays. Benyamin Netanyahu réagissait à un film qui a abondamment circulé sur Internet ces derniers jours. On y voit un soldat israélien effectuer une parodie de danse du ventre devant une détenue palestinienne menottée et dont les yeux sont bandés. Ce n’est pas la première fois qu’une vidéo montrant de tels agissements de la part de soldats israéliens est diffusée sur Internet.



Le film commence par un gros plan du visage de la prisonnière, méconnaissable car ses yeux sont masqués par un large tissu blanc. Puis un jeune soldat apparait à l’image en souriant il se livre à une sorte de danse orientale près de la jeune femme, la frôlant parfois.

La vidéo a circulé sur internet puis elle a été diffusée par une télévision israélienne. L’affaire est devenue publique et l’armée a annoncé l’ouverture d’une enquête.

Ce mardi rebondissement, une palestinienne de la région d’Hébron en Cisjordanie affirme être la détenue de la vidéo. D’après elle, les faits remontent à 2007, date de son arrestation pour appartenance présumée au Jihad Islamique. La jeune femme âgée de 35 ans se dit humiliée par la diffusion de ces images et envisage une action en justice.

L’Autorité palestinienne condamne de tels agissements de la part des soldats israéliens. Condamnation également du Premier ministre de l’Etat hébreu, selon lequel l’humiliation est contraire aux valeurs israéliennes et juives.

Ces dernières semaines, plusieurs vidéos et photos de ce genre ont circulé et ont choqué. Ce fut le cas en août 2010, lorsqu’une femme-soldat israélienne a publié une photo d’elle aux côtés de palestiniens ligotés, les yeux bandés. Comme légende elle avait écrit : « l’armée : la plus belle période de ma vie ».