LART
ISRAELIEN
AUSOMMET
DESAGLOIRE
Source : midilibre.com en ligne
le 31juillet
Itamar Zorman arrête le temps
dans l'église Saint-Théodorit
Les applaudissements ne s'arrêtèrent qu'au bout de cinq bonnes minutes tant le public venu écouter Itamar Zorman était conquis.
Durant une bonne heure, le temps semblait s'être arrêté, le public sous le charme de ce jeune virtuose. Au programme : Bach, avec une Sonate n°3 pour violon en ut majeur magistralement interprétée et qui n'en finissait pas. Vingt-trois minutes de bonheur, pas moins, le souffle coupé.
Vinrent ensuite deux caprices de Paganin : là encore les mélomanes retinrent leur souffle, impressionnés par toutes les capacités du violoniste. Comment, avec quatre cordes et un archet, faire jaillir autant de mélodie ? Itamar Zorman a prouvé une fois encore qu'il appartenait au monde des grands.
Parmi les amateurs de Nicolò Paganini, certains auront pu reconnaître dans
le portrait d'Itamar Zorman, des caractéristiques du maître : les cheveux longs, noirs, bouclés, l'oeil pétillant de vivacité, un nez long et fin, et qui se produisit lui aussi en concert à 15 ans. Un fils spirituel en somme.
En 1998, il a chanté comme garçon-soprano avec l'Orchestre philharmonique d'Israël sous la baguette de Zubin Mehta et Daniel Oren la partie solo de Ancient Voices de Crumb des enfants, de Bernstein Chichester Psalms. Décidément, ce jeune garçon a plus d'un talent ...
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