"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, juillet 25, 2010

BONNENOUVELLE
AUPROCHEORIENT
RENAISSANCE
DUNESYNAGOGUE
AULIBAN

Source : le site jerusalem et religions
via la revue Hamodia en ligne le 25 juillet



Réouverture de la synagogue
de Beyrouth à l’automne



Selon Isaac Arazi, le président de la petite communauté juive de la capitale libanaise, les travaux de rénovation de la seule synagogue de Beyrouth devraient être achevés d’ici le mois d’octobre prochain.

La synagogue Maguen Abraham, située dans l’ancien quartier juif de Beyrouth, est en cours de restauration, avec des travaux dont le coût - principalement financé par des Juifs étrangers - s’élève jusqu’à présent à pas moins de 700 000 dollars et qui devrait atteindre la somme non négligeable de 1,2 million de dollars. Une fois entièrement rénovée, cette synagogue pourra accueillir 600 hommes et 300 femmes. Par ailleurs, d’après Isaac Arazi, un Séfer Torah et des livres de prières seront apportés de Turquie et de Syrie. Le président espère aussi qu’un rabbin sera nommé dans cette synagogue et qu’il connaîtra les traditions séfarades moyen-orientales et d’Afrique du Nord : peut-être quelqu’un originaire du Yémen, d’Égypte ou de Turquie. Arazi, qui est lui-même propriétaire d’une usine de distributeurs alimentaires et qui s’autoproclame
« leader » de la petite communauté juive du Liban, souhaite en effet que les offices puissent être célébrés dans la synagogue dès l’an prochain. Alors qu’elle avait officiellement ouvert ses portes en 1926 après avoir été construite sur un terrain offert à l’époque par Raphaël Levi Stambouli, cette synagogue, par la suite totalement désertée puis entrée en désuétude et à présent en voie de complète rénovation, devrait suffire à la centaine de Juifs restant encore au pays du Cèdre – 1 900 autres Juifs expatriés possédant encore des biens au Liban et s’y rendant régulièrement.

« Nous espérons qu’avec cette réouverture, nous pourrons reconstruire la petite communauté juive du Liban ! », a encore déclaré Arazi. Cette synagogue est en fait le plus ancien lieu de culte juif de toute la capitale libanaise et porte le nom du fils d’Abraham Sassoon, Moché Abraham Sassoon de Calcutta. Du XVIIe au XIXe siècle, la communauté juive du Liban comptait plusieurs dizaines de milliers de membres, après que le pays eut servi par le passé de refuge aux expulsés de l’Inquisition espagnole. Mais au cours du XXe siècle - et notamment après la renaissance de l’État d’Israël en 1948 -, les Juifs ont fui en masse le pays jusqu’à la fermeture de la synagogue Sassoon dans les années 70. Puis en 1976, un an après le début de la longue et terrible guerre civile libanaise, ses Sifré Torah ont été emportés à Genève où ils ont été remis au célèbre banquier juif libanais, Edmond Safra. Ils furent alors placés dans les coffres-forts de la banque avant d’être ensuite envoyés dans diverses synagogues séfarades d’Israël.

Durant l’incursion israélienne au Liban en 1982 (l’Opération Paix en Galilée), les Juifs libanais se sont vu offrir la nationalité israélienne, mais beaucoup l’ont alors refusée, bien qu’ils étaient dévenus la cible directe des groupes terroristes islamiques. Onze dirigeants communautaires juifs ont ainsi été alors enlevés et assassinés, si bien qu’en 1991 il ne restait que deux Juifs dans l’ancien quartier de Wadi Abou Jmil qui fut le fleuron de la communauté d’autrefois ! Le cimetière où sont enterrés environ 4 500 Juifs est lui aussi en cours de rénovation, avec des travaux d’un coût atteignant les 200 000 dollars. Arazi ajoute qu’il espère vivement que d’autres synagogues du Pays du Cèdre seront restaurées, dont celle de Bhamdoun, à 23 kilomètres de Beyrouth.



Par Richard Darmon,
Hamodia,

Version française, 21 juillet 2010.

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