"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, juin 05, 2010

RACISME
Source : lenouvelobs.com en ligne le 5 juin
sur Diasporablog à 12h 45


Le CRAN appelle Brice Hortefeux
à agir contre le racisme


Le Conseil représentatif des associations noires demande au ministre de "donner des preuves de sa détermination à lutter contre le racisme et les discriminations" alors qu'il a été condamné pour injures raciales.


Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) appelle le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux, condamné vendredi 4 juin pour injure raciale, à prendre des mesures contre le racisme. Le CRAN juge "inquiétant" que le ministre chargé au premier titre du problème de la lutte contre le racisme soit lui-même sanctionné.

Le ministre a été condamné à 750 euros d'amende et 2.000 euros de dommages et intérêts pour des propos jugés tenus lors d'une conversation en 2009 avec un militant UMP d'origine maghrébine.


"Prendre des initiatives fortes
contre le racisme"

"Le CRAN demande au ministre de l'Intérieur et ancien ministre de l'Immigration de ne pas faire comme si rien ne s'était passé. Il appartient maintenant à Brice Hortefeux de répondre aux questions légitimes soulevées par sa phrase", dit l'organisation dans un communiqué.

Le CRAN lui demande "de prendre très rapidement des initiatives fortes contre le racisme et les discriminations" et "de donner des preuves de sa détermination à lutter contre le racisme et les discriminations".

Plaisantant, en présence d'un Jean-François Copé hilare, alors qu'on lui présentait un militant maghrébin avec la précision qu'il n'était pas musulman, Hortefeux, filmé par une équipe de Public Sénat, avait déclaré : "Il ne correspond pas du tout au prototype. Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Le tribunal a jugé ces propos "outrageants, voire méprisants". Il a prononcé une contravention et n'a pas retenu le caractère public de l'infraction qui en aurait fait un délit.

Brice Hortefeux a fait appel et sera rejugé dans un délai d'environ un an à Paris. Il a reçu le soutien de son parti et du Premier ministre François Fillon.

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