LACHAÎNEDESALLES
DECINEMACENSURE...
ISRAËL
Source : le site la boîteasorties en ligne
le 7 juin
Les cinémas Utopia importent
le conflit israélo-palestinien en France2
Par
Amelie Blaustein Niddam
Léonid Prudovsky est cinéaste , il est né en Russie et réside en Israël. Marie-Claire Faucon, directrice du réseau français indépendant Utopia, qui exploite des salles à Toulouse, Tournefeuille, Saint Ouen, Bordeaux, Avignon et Montpellier ,a décidé de déprogrammer sa comédie « 5 heures à Paris » en raison de la nationalité de l’artiste. Cette censure a été décidée pour protester contre l’assaut d’une flottille voulant gagner Gaza, qui a fait neuf morts lundi dernier.Cette décision de boycott vient une nouvelle fois importer en France le conflit entre Israël et ses voisins. Nous avons interrogé Xavier Nataf, directeur de la 11e édition du festival « regards sur le cinéma israélien » qui s’ouvrira à Marseille le 16 juin par le film de Léonid Prudovsky
Vous ouvrez le festival sur ce film qui subit actuellement la censure du reseau d’extrême gauche Utopia. Est-ce un acte de résistance ?
Non, nous avions prévu de programmer cette comédie depuis le début, et nous avons décidé de garder la programmation intacte. Cette année, nous montrons
7 films inédits, 5 réalisateurs, dont Léonid Prudowsky seront présents, des concerts sont prévus, des fêtes…
Quel est votre regard sur ce boycott ?
Seul Utopia a pris cette décision, les autres réseaux d’arts et essais n’ont pas fait ce choix. Au moment où Utopia faisait sa programmation a eu lieu l’affaire de la Flottile. Ils ont déprogrammé le film et l’ont remplacé par le film de Simone Bitton, « Rachel » consacré à Rachel Corrie, pacifiste américaine écrasée par un bulldozer israélien dans la bande de Gaza en 2003.
Utopia a toujours diffusé les films israéliens et continue de le faire. Ils sont, dans leurs débats très orientés du point de vue politique, c’est leur position. Mais la mise en place d’un boycott provoque l’incompréhension. Ils font un acte militant paradoxal, en interdisant le film, ils n’apportent pas le dialogue et la complexité nécessaire à la compréhension du conflit.
Le film « 5 heures à Paris » est-il un film de propagande ?
Absolument pas, c’est une comédie romantique qui raconte l’histoire d’un chauffeur de taxi amoureux d’une refugiée Russe.
Cette censure est donc un acte médiatique ?
Oui, sans lien avec la réalité, car de l’aide humanitaire arrive tout les jours à Gaza.
Quelle est la réaction du public ?
Cette décision a eu des conséquences inattendues, un public qui n’est pas specialement positioné dans le conflit veut assister au festival en réaction à la décision d’Utopia.
Est-ce que ce type de censure existe avec d’autres pays ?
Bien au contraire, si l’on prend l’exemple des films iraniens, ils sont difusés car ils sont une arme contre le régime. La régle change quand il s’agit d’Israël. Par exemple Ken Loach refuse d’être programmé aux côtés de films israéliens.
La décision d’Utopia est un contresens mais reste anecdotique, la plupart des réseaux de cinéma agissent avec intelligence et ne font pas l’amalgame entre l’art et la guerre.
Il y a de l’espoir !
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS
Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha
Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

Sortie en librairie début mai 2013
A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire