LACOURSUPPRÊME
DISRAËLORDONNE
AUGOUVERNEMENT
ISRAELIENDEROUVRIR
UNEAUTOROUTE
Source : dépêche de canadian press via
l'Associated Press diffusée le 29 décembre
La Cour suprême israélienne ordonne
la réouverture d'une autoroute
aux Palestiniens
JERUSALEM
La Cour suprême israélienne a ordonné mardi à l'armée de rouvrir aux Palestiniens une section d'une grande route traversant la Cisjordanie entre Jérusalem et Tel Aviv, alors qu'elle était réservée aux Israéliens depuis 2002 à la suite d'attaques meurtrières contre des automobilistes.
La moitié environ de cette autoroute d'une trentaine de kilomètres traverse la Cisjordanie. Les Palestiniens habitant dans les villages qui bordent cet axe ont demandé sa réouverture en 2007, quand l'Intifada contre Israël s'est calmée.
La Cour suprême estime dans un résumé de son jugement que l'armée ne possède pas l'autorité nécessaire pour interdire de façon permanente aux Palestiniens d'emprunter cette portion de route car cela "transforme de fait cette route en voie destinée à la seule circulation 'interne' israélienne".
Elle ajoute que la fermeture de la route aux Palestiniens "ne bénéficie pas à la population locale, qui a été expropriée des terres sur lesquelles elle a été construite". Les considérations sécuritaires ne peuvent pas prévaloir, selon la Cour. L'armée dispose de cinq mois pour rouvrir l'autoroute.
Les portions de l'autoroute situées en territoire israélien resteront en revanche interdites aux voitures palestiniennes, comme toutes les routes israéliennes.
"C'est une formidable victoire", a déclaré Melanie Takefman, porte-parole de l'Association pour les droits civiques en Israël, qui représentait les plaignants palestiniens. C'est la deuxième fois en quelques mois que la Cour suprême ordonne la réouverture d'une route aux Palestiniens.
L'interdiction de cette autoroute a forcé des dizaines de milliers de Palestiniens à emprunter de mauvaises voies secondaires pour se déplacer en Cisjordanie, même si l'ouverture l'an dernier de routes carrossables réservées aux Palestiniens avait amélioré la situation. Mais ce n'est pas une solution, a souligné Hassan Mafarjeh, maire du village palestinien de Beit Liqya, proche de l'autoroute. "Nous rejetons le principe de l'expropriation de nos terres pour construire de nouvelles routes", a-t-il dit.
Selon M. Mafarjeh, le trajet jusqu'à la principale ville du secteur, Ramallah, prend une heure par les mauvais chemins et une demi-heure par la route alternative carrossable, mais seulement un quart d'heure par l'autoroute.
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