"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, octobre 20, 2009

TURQUIE
ISRAËL AUBORD

DELARUPTURE?
Source : lemonde.fr en ligne le 19 octobre


En Turquie, le premier ministre,
Recep Tayyip Erdogan, exploite
un sentiment d'hostilité
vis-à-vis d'Israël



Istanbul Correspondance



Une semaine après l'annulation d'un exercice militaire commun, les dirigeants turcs ont justifié leur décision d'écarter leur allié israélien des manoeuvres aériennes prévues au-dessus de la plaine anatolienne par un désaccord sur les opérations israéliennes menées à Gaza entre le 27 décembre et le 17 janvier.

Assurant que les relations privilégiées entre les deux pays, liés par une alliance stratégique depuis 1996, ne seraient pas remises en cause par une crise présentée comme passagère, le président de la République, Abdullah Gül, a déclaré que "cela ne veut pas dire que la Turquie ne fera pas entendre sa voix contre les erreurs qui peuvent être commises". "On ne devrait pas penser que la Turquie restera silencieuse", a-t-il ajouté pour défendre la position de son gouvernement.

M. Gül a invoqué le rapport Goldstone, adopté par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies le 16 octobre mais rejeté par Israël, qui recommande que des enquêtes soient menées sur les opérations militaires de l'hiver.

L'argument de la "tragédie de Gaza" a été également avancé en des termes moins diplomatiques par le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, pour expliquer ce rafraîchissement dans les relations turco-israéliennes. "La Turquie n'a jamais été du côté des persécuteurs mais a toujours défendu les opprimés", a-t-il lancé samedi. M. Erdogan a expliqué que, en repoussant ces exercices militaires, il s'est fait "le porte-parole du peuple". Ces déclarations ont provoqué la colère en Israël, où un mouvement de boycottage des produits turcs a été lancé. Les touristes israéliens avaient déjà boudé les plages turques cet été.

En janvier, au forum de Davos, M. Erdogan avait brutalement quitté la scène faute de pouvoir répondre au chef de l'Etat israélien, Shimon Pérès, qui avait défendu l'offensive à Gaza. En septembre, le ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a annulé un voyage en Israël après le refus israélien de l'autoriser à se rendre à Gaza. Même les chefs d'état-major turc et israélien ont échangé des reproches, laissant paraître une crise plus profonde.

Le 14 octobre, la diffusion sur une chaîne de la télévision publique turque (TRT) de la série Ayrilik ("La Séparation"), montrant des soldats israéliens en train d'abattre froidement une petite fille ou de procéder à des exécutions sommaires, a ravivé l'émoi. Le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a convoqué l'ambassadeur turc pour protester contre cette fiction, qualifiée d'"incitation à la haine".


"Modèle de réussite des juifs"

Le terrain est propice en Turquie, où 53 % des habitants, selon une enquête parue début octobre, se disent hostiles à l'idée d'avoir un voisin juif. Un sentiment antisémite que le premier ministre est accusé d'attiser à l'occasion. Dans un discours prononcé devant les étudiants de l'université technique Yildiz d'Istanbul, le 8 octobre, il a ainsi expliqué avoir "observé le modèle de réussite des juifs", affirmant que grâce à "leur sens des affaires", "les juifs peuvent faire fructifier leur argent en restant assis".

Les tensions avec Israël traduisent aussi des objectifs divergents au Proche-Orient. A peine installé, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a rejeté l'offre turque de poursuivre sa tentative de médiation entre la Syrie et Israël.

De son côté, la Turquie a accéléré son rapprochement avec Damas, mettant fin à des années de brouille. Les gouvernements ont même organisé le 13 octobre, pour la première fois, un conseil des ministres commun à Alep, et les visas entre les deux pays ont été supprimés. Des manoeuvres militaires communes sont prévues prochainement. Avec l'Iran, Ankara a adopté une position conciliatrice, s'opposant à des sanctions internationales sur le dossier du nucléaire. Et le premier ministre Erdogan doit se rendre à la fin du mois à Téhéran.

Guillaume Perrier

2 commentaires:

Anonyme a dit…

je suis tres decu du peuple turc,ce seul peuple qui avait reconnu Israel,mais depuis qu'il y a erdogan,cela a beaucoups changer,je trouve qu'il est antissemite,de toute les facons,tant que le monde n'accepptera pas que les JUIFS ont le droit a un pays,il n'y auras jamais de paix,c'est triste,a chaque fois d'entendre"les juifs sont riches,c'est la faute aux juifs!mais tous les juifs ne s'appelle pas rootchild!je n'irais plus en vacances en Turquie,il n'aime pas les juifs,je suis juif,pourquoi j'irais leurs donner de l'argent?ce sont des racistes,tres decu de ce peuple que je croyais intelligent,salomon

Anonyme a dit…

turquie antissemite!