LEPRESIDENTDE
LAUTORITE PALESTINIENNE
BLOQUELAREPRISEDU
PROCESSUS DEPAIX
AVECISRAËL
Source : lenouvelobs.com via
l'Associated Press en ligne le 31 octobre
à 19h 20
sur Diasporablog à 19h 42
Hillary Clinton ne parvient pas
à convaincre Mahmoud Abbas
de reprendre les pourparlers de paix
Mahmoud Abbas campe sur ses positions. Il a réaffirmé samedi que le gel total de la colonisation juive était la condition préalable à la reprise de négociations de paix israélo-palestiniennes. Le président de l'Autorité palestinienne a fait cette mise au point après avoir rencontré à Abou Dhabi la cheffe de la diplomatie américaine Hillary Clinton, qui devait ensuite s'entretenir à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou dans l'espoir de relancer le processus.
Un proche collaborateur de Mahmoud Abbas, Saeb Erekat, a déclaré à l'Associated Press dans un entretien téléphonique qu'Hillary Clinton avait demandé au dirigeant palestinien d'autoriser le gouvernement israélien à terminer la construction de 3.000 logements dans des colonies juives de Cisjordanie et de lui permettre d'ériger des bâtiments publics et poursuivre les constructions à Jérusalem-Est, où les Palestiniens espèrent fonder leur future capitale.
Cette requête d'Hillary Clinton constituerait un changement majeur pour l'administration américaine, qui avait demandé à l'Etat hébreu d'arrêter toute construction dans les colonies pour que les négociations puissent reprendre.
"C'est voué à l'échec", a déclaré Saeb Erekat. "Et c'est pourquoi il est improbable que cela relance les négociations."
Mahmoud Abbas a déclaré un peu plus tard lors d'une conférence de presse qu'il avait répété sa position à Hillary Clinton, c'est-à-dire qu'une reprise des pourparlers de paix passe par "l'arrêt complet de constructions dans les colonies".
Dans l'avion emmenant Hillary Clinton en Israël, un porte-parole du Département d'Etat, P.J. Crowley, a dit ne pouvoir préciser la teneur exacte de l'entretien. Il a seulement souligné que l'objectif des Etats-Unis actuellement, concernant la colonisation israélienne, était de "réduire l'écart à un niveau suffisant" entre les deux parties pour qu'elles puissent reprendre les négociations.
Les Palestiniens considèrent la construction de colonies juives comme une des plus grandes menaces à la fondation d'un Etat viable en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la Bande de Gaza.
Pendant l'été, le président Barack Obama avait espéré pouvoir relancer les pourparlers entre les deux parties. En septembre, il avait organisé une rencontre à trois avec Abbas et Nétanyahou à New York, mais dans son rapport au président le 22 octobre, Mme Clinton a conclu que les conditions n'étaient toujours pas réunies.
La secrétaire d'Etat américaine est arrivée tôt samedi matin aux Emirats arabes unis, après avoir passé trois jours au Pakistan.
A Jérusalem, elle doit rencontrer le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, mais aussi le ministre de la Défense Ehoud Barak et le controversé chef de la diplomatie Avigdor Lieberman.
Avant de quitter le Pakistan vendredi, Mme Clinton avait reconnu, dans un entretien à la BBC, n'avoir guère d'espoir de voir un accord rapide. "Nous savions que ce serait un défi", a-t-elle noté, soulignant le sérieux et la volonté des Etats-Unis de tout de même faire avancer les choses.
Alors que le dossier israélo-palestinien avait été décrété prioritaire par Barack Obama lors de son arrivée à la Maison Blanche, son incapacité à réussir à faire bouger Israël sur le dossier du gel de la colonisation, que réclament les Palestiniens, a profondément frustré les interlocuteurs arabes de Washington.
Cette visite de Mme Clinton intervient en outre alors qu'Abbas est au plus bas. Il s'est mis à dos un nombre encore croissant de Palestiniens lorsqu'il a suspendu les efforts en vue de poursuivre des responsables israéliens pour crimes de guerre présumés lors de l'offensive de l'hiver dernier dans la Bande de Gaza. Le tollé a été tel qu'il est vite revenu sur cette décision.
Hillary Clinton sera ensuite au Maroc lundi et mardi pour une conférence internationale à l'occasion de laquelle elle entend consulter nombre de ses homologues des pays arabes sur le gel israélo-palestinien. AP
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