CULTURE
JUIVE
Source : la presse canadien diffusée
le 30 octobre
Le Festival Séfarad
et le Festival du Monde Arabe
se déroulent à Montréal
De Alain Martineau (CP)
Plusieurs vedettes dont Enrico Macias et Gad Elmaleh célébreront la culture francophone juive au Festival Séfarad de Montréal qui débute ce dimanche.
Jusqu'au 15 novembre, humour, musique, théâtre, mode, conférences et débats, se retrouveront au menu de l'édition 2009 de cet événement qui coïncide avec le 50e anniversaire de la communauté juive sépharade.
Le chanteur et musicien Enrico Macias, qui avait participé aux FrancoFolies de 2005, montera sur les planches samedi et dimanche prochains au Théâtre Olympia avant de transporter son spectacle à Saguenay, Sherbrooke, Québec et Gatineau, où il a hâte de retrouver là-aussi ses amis.
"Au Québec, a soutenu Macias, je trouve la chaleur des gens, une hospitalité unique. Malgré le climat froid, les gens ont le coeur très chaud."
L'artiste engagé qui a composé 700 chansons dans sa carrière enfilera ses incontournables, mais aussi ses récentes chansons dans un spectacle de près de deux heures. La musique arabo-andalouse prendra une bonne place dans ce spectacle.
"Je chante et je continue toujours à écrire. La création pour moi, c'est primordial", a ajouté l'artiste né en Algérie il y a près de 71 ans, avant de déménager en France au début des années 1960.
Enrico Macias, apôtre de la paix, tient un discours rassembleur et n'hésite jamais à promouvoir l'ouverture, tout en dénonçant le racisme.
"Je ne suis pas du tout pour la ghettoïsation des cultures. Il faut que les cultures s'échangent et soient ouvertes à tout le monde. Dans mes spectacles, je réunis tout le monde. Ou oublie tout, la politique, les problèmes", a poursuivi l'auteur, compositeur et interprète.
"Je veux réunir l'Andalousie des juifs, des chrétiens, des musulmans, en harmonie", a rappelé le chanteur. Mais conscient qu'il y a des moments difficiles et des tensions sur la planète, Enrico Macias se décrit comme un "éternel optimiste", notamment quand on l'interroge sur un règlement possible de la question palestinienne.
"Je crois que la finalité est merveilleuse pour le monde. Aujourd'hui, on parle des changements climatiques, de la nature, mais il faut aussi s'occuper des autres créatures. C'est comme ça que l'on pourra refroidir la planète et réchauffer les coeurs", a soutenu l'artiste.
Par ailleurs, l'humoriste Gad Elmaleh, un habitué du Festival Juste pour Rire, sera de passage au Théâtre St-Denis mardi pour la présentation de son spectacle "Papa est en haut". Le mardi 10 novembre, on rendra hommage à l'auteur-compositeur et interprète Félix Gray dans le cadre d'un gala où des artistes feront un survol musical de ses oeuvres, "Sherazade" et "Don Juan".
Le festival Séfarad se déroule presque en même temps que le Festival du Monde Arabe de Montréal en cours depuis vendredi, et qui célèbre ses 10 ans d'existence cette année.
Jusqu'au 15 novembre, cet autre événement montréalais accueillera des dizaines d'artistes venant de l'Europe, de l'Afrique, des États-Unis, du monde arabe et du Canada.
Des artistes connus à l'échelle mondiale comme Fayha Choir, sous la direction de Barkev Taslakian (Les Voix des Cèdres) et Naseer Shamma et Ashraf Sharif Khan (Les trois magnifiques) seront présents.
Là-aussi, les musiques, danses et folklores seront de la programmation colorée.
Un des événements majeurs du festival sera le récit musical et chorégraphique "Je me souviens" qui se tiendra le 14 novembre à la salle Maisonneuve de la Place des Arts.
Une trentaine de musiciens et danseurs présenteront une création spéciale pour le dixième anniversaire du FMA.
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