LACCELERATIONDES
IMPLANTATIONS
ISRAELIENNESEN
TERRITOIRESPALESTINIENS
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 7 septembre
Sylvan Shalom s’en prend
à Netanyahu :
La colonisation est la voie du Likoud
Yuval Azoulay
Haaretz
Alors que le Premier ministre Netanyahu a l’intention de geler la construction dans les colonies, le vice-premier ministre Sylvan Shalom a réuni hier de nombreux membres du comité central du Likoud et des militants du parti et a appelé Binyamin Netanyahu à ne pas céder face aux pressions des Etats-Unis. « Nous avons été élus il y a sept mois pour mettre en œuvre notre voie et cela signifie notamment brandir l’étendard de la colonisation qui est une des réalisations lancées et développées par le Likoud », a déclaré M. Shalom qui a ajouté que « le sort des colonies se décidera uniquement dans le cadre des négociations sur l’accord permanent, pas maintenant ». Il a aussi appelé à ne prendre aucune mesure concernant les colonies de Cisjordanie sans qu’il y ait eu de dialogue et de concertation avec les dirigeants du Conseil de Judée et Samarie et les représentants des colons.
Sylvan Shalom a également critiqué l’attitude du président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas (Abou Mazen), qui pose le gel de la colonisation comme condition préalable à une rencontre avec Binyamin Netanyahu : « Il n’y a pas de condition qui tienne : S’ils veulent nous rencontrer, très bien. Sinon, c’est leur problème. Nous n’avons pas à payer pour les rencontrer ».
Malgré leurs vives critiques, les différents intervenants ont pris garde à ne pas s’en prendre personnellement à Binyamin Netanyahu et ont appelé à rester à ses côtés. « Ceux qui disent qu’il y a une fronde au sein du Likoud se trompent. Nous sommes une famille soudée », a déclaré le député Danny Danon. Khaled Mashal : « Les contacts n’en sont qu’à leur début » / Smadar Péri et Roni Shaked – Yediot Aharonot
C’est Khaled Mashal lui-même qui, hier, a cherché à tuer l’espoir d’une percée dans le dossier Shalit qu’avait fait naître sa visite en Egypte. En effet, Khaled Mashal estime lui aussi qu’un accord ne pourra être obtenu que dans plusieurs mois.
La visite au Caire du chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mashal, a été brève. Hier, il a rencontré le ministre égyptien des Renseignements, Omar Suleiman, pendant près de quatre heures pour s’entretenir de l’accord qui est en train de s’élaborer sur la libération de Guilad Shalit. « Les contacts n’en sont qu’à leur début », a indiqué Mashal lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. « Il reste encore beaucoup de chemin à faire pour parvenir à un accord, et aucune date n’a été fixée pour sa mise en œuvre ».
Khaled Mashal a souligné aussi que l’identité des prisonniers palestiniens qui seront libérés dans le cadre de l’accord n’a pas encore été évoquée lors des contacts indirects entre le Hamas et Israël, par le biais du médiateur allemand. Selon lui, les pourparlers n’ont porté jusqu’ici que sur « le nombre » et non sur « les noms ». Mashal, qui a bien pris garde à ne pas fournir le moindre détail sur l’état de santé de Guilad Shalit a fait affront aux efforts de médiation égyptiens et déclarant : « Dernièrement, une certaine avancée a été possible grâce à la médiation allemande ».
Le ministre égyptien des Renseignements a lui pressé la délégation du Hamas de « clore le dossier Shalit ». Dans un communiqué publié après la rencontre, le général Suleiman promet qu’une solution dans le dossier Shalit et un échange de prisonniers mèneront à la levée du blocus dans la bande de Gaza du côté égyptien et à une ouverture régulière des points de passage entre Israël et la bande de Gaza. « La fin du dossier Shalit aura des répercussions importantes sur le reste des questions en suspens », a souligné le ministre égyptien.
Alors que la direction du Hamas retarde sciemment toute solution dans le conflit inter-palestinien, le ministre égyptien des Renseignements et ses adjoints ont consacré hier une grande partie de leur entretien prolongé avec Khaled Mashal et sa délégation à convaincre ces derniers qu’il faut « tout d’abord faire en sorte que Guilad Shalit et les prisonniers palestiniens rentrent chez eux puis, immédiatement après, parvenir à une réconciliation entre le Hamas et l’Autorité palestinienne pour revenir à la situation qui prévalait dans la bande de Gaza avant juin 2006, date à laquelle le Hamas s’est emparé du pourvoir ».
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire