"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, août 11, 2009

CLOTILDEREISS
ENLIBERTE
SURVEILLEE
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters

en ligne le 11 août



Téhéran a proposé la liberté conditionnelle
pour Clotilde Reiss



L'Iran a proposé une mesure de liberté conditionnelle assortie d'une assignation à résidence à l'ambassade de France à Téhéran pour Clotilde Reiss pendant la durée de son procès pour espionnage, a déclaré l'ambassadeur d'Iran à Paris.



L'ambassadeur d'Iran en France a reproché mardi à la France de ne pas avoir répondu à une proposition de mise en liberté surveillée de Clotilde Reiss, détenue pour espionnage en Iran, le temps de son procès. L'étudiante française a été arrêtée début juillet après les troubles qui ont fait suite à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. (Reuters/Fars News)
Interrogé sur RFI, Seyed Mehdi Miraboutalebi a indiqué que la République islamique n'avait reçu à ce jour aucune réponse de la France, qui a dénoncé comme "hautement fantaisistes" les accusations portées contre l'universitaire de 24 ans.

Le diplomate a d'autre part regretté que Paris ait surmédiatisé l'affaire et l'a accusé de faire peu cas de la justice iranienne en affirmant l'innocence de la jeune femme.

Aucun commentaire n'était disponible dans l'immédiat au ministère français des Affaires étrangères, dont le porte-parole avait réaffirmé auparavant la mobilisation des autorités pour obtenir la libération de Clotilde Reiss et Nazak Afshar, une employée de l'ambassade de France à Téhéran jugée en sa compagnie.

Les deux femmes ont comparu samedi devant un tribunal de Téhéran en compagnie de dizaines d'autres prévenus arrêtés après les manifestations qui ont suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de l'Iran, en juin.

Nicolas Sarkozy a fait savoir lundi qu'il multipliait les contacts avec toutes les personnes susceptibles d'avoir une influence en vue de la libération de Clotilde Reiss, dont il fait une priorité.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a fait état sur RTL d'un "début d'espoir" en ce sens.

PAS DE PATIENCE

Depuis que le procès de Clotilde Reiss a commencé, "nous essayons d'intervenir", a assuré Seyed Mehdi Miraboutalebi.

"Notre vice-ministre des Affaires étrangères a donné un engagement au pouvoir judiciaire iranien pour que cette demoiselle, jusqu'à la fin de son procès et à condition que le gouvernement et l'ambassadeur de France à Téhéran acceptent et s'engagent officiellement à ce qu'elle réside à l'ambassade de France à Téhéran jusqu'à ce que le processus judiciaire arrive à son terme, (puisse) bénéficier d'une liberté conditionnelle", a-t-il dit.

"Jusqu'à maintenant, on n'a pas eu de réponse de la part de l'ambassadeur de France", a ajouté le diplomate.

Il a encore déclaré que les autorités iraniennes avaient demandé, avant le procès, au gouvernement français de voir comment une solution pouvait être trouvée "dans le calme" et "sans médiatiser."

"Malheureusement, nos amis français n'ont pas voulu avoir la patience nécessaire et ont prétendu que cette demoiselle était totalement innocente, autrement dit, ils ont pris la place des juges en Iran", a-t-il ajouté.

Selon Seyed Mehdi Miraboutalebi, les autorités iraniennes ont prévenu la France que si l'affaire était médiatisée, "on ne pourra plus rien faire, parce que, comme en France, le pouvoir judiciaire en Iran est totalement indépendant."

"Malheureusement, quelle que soit la raison, les autorités françaises n'ont rien voulu entendre", a-t-il ajouté.

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