"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, juillet 11, 2009

VERDICT
DUPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : lepoint.fr en ligne le 11 juillet à 9h 30
sur Diasporablog à 9h 39


La famille d'Ilan Halimi demande
au parquet de faire appel


Par Jamila Aridj
(au Palais de Justice de Paris)



Une salle surchauffée. Après onze semaines de débats à huis clos, les 27 membres du "gang des barbares" assis dans le box des accusés font face à une salle pleine à craquer. Proches, journalistes et curieux sont venus vendredi en nombre entendre le verdict de la cour d'assises des mineurs de Paris. Mais le couperet tombe à 22 h 10 en l'absence de la famille d'Ilan Halimi, ce jeune homme de confession juive torturé et laissé à l'agonie le long d'une voie ferrée.

Impassible, le chef de gang franco-ivoirien écoute le verdict. Sans surprise, Youssouf Fofana est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans pour meurtre avec préméditation d'Ilan Halimi commis à raison de l'appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion déterminée. La peine maximale. Au cours du procès, il a reconnu, et s'en est vanté, avoir porté seul les coups fatals à Ilan Halimi. "Oui, c'est moi qui l'ai fait, vous savez bien que c'est moi qui l'ai fait... Et j'en suis fier", lançait-il le 28 mai dernier. Ce vendredi soir, aucune provocation de sa part. Crâne rasé, longue barbe, vêtu d'une chemise colorée africaine, il se contente de tapoter dans ses mains, mimant des applaudissements, assis au bout du box, seul, isolé. Les 26 autres prévenus font bloc ; sur le banc des prévenus, ils ont laissé un vide entre eux et Youssouf Fofana. Comme pour souligner le rôle central de celui qui se surnomme "le cerveau" du gang.


"La répression aurait dû être exemplaire"
(avocat famille Halimi)

La cour a d'ailleurs tenté de respecter l'échelle des responsabilités. Les deux bras droit de Fofana écopent de lourdes peines. Jean-Christophe Saubour, qui a participé à l'enlèvement d'Ilan, est condamné à 18 ans de prison et Samir Ait Abdelmalek, le relais de Fofana dans ses allers-retours en Côte d'Ivoire, à 15 ans de prison. Pour Emma, la jeune fille qui a servi d'appât en séduisant Ilan, mineure au moment des faits et aujourd'hui âgée de 21 ans, les jurés n'ont pas suivi les réquisitions. La belle brune aux yeux en amande écope de 9 ans de prison au lieu des 10 à 12 années souhaitées par le parquet.

Ces peines sont jugées trop faibles par la famille d'Ilan. "Je regrette que la Cour ait fait preuve d'une particulière indulgence envers ceux qui ont assisté et aidé Youssouf Fofana, assure son avocat Me Szpiner. La répression aurait dû être exemplaire. La partie civile ne pouvant faire appel, j'appelle la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie à inviter le procureur général à interjeter appel du verdict" en ce qui concerne particulièrement Emma et six geôliers d'Ilan. Un des avocats de la défense, Didier Seban, salue en revanche un "verdict équilibré" correspondant, selon lui, "aux responsabilités de chacun", tandis que la cour a prononcé deux acquittements et des peines allant de six mois de prison avec sursis jusqu'à 18 ans de réclusion pour les complices de Fofana.

A l'instar de la famille Halimi, la "bienveillance" à l'égard des complices de Fofana a déplu aux nombreux jeunes de confession israélite présents dans l'enceinte du tribunal. S'ils sont restés silencieux à l'énoncé du verdict, ils ont laissé éclater leur mécontentement dans les couloirs du Palais, quadrillé par les forces de l'ordre. D'aucuns ont violemment pris à parti Me Philippe Petillaut, conseil d'une complice de Fofana, qui les a accusés d' extrémisme . L'affaire Halimi, jugée comme emblématique de l'antisémitisme en France, n'a pas fini de déchaîner les passions.

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