"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juin 01, 2009

ISRAËL
ETATSUNIS
ACOUTEAUXTIRES
Source : ouestfrance.fr en ligne le 1er juin



Les colons divisent Israéliens et Américains


La tension monte entre l'administration Obama et le gouvernement israélienqui refuse de geler la colonisation en Cisjordanie.

Avant de se rendre en France pour le 65e anniversaire du Débarquement, Barack Obama sera, jeudi, au Caire. Va-t-il y dévoiler et détailler son plan de paix pour le Proche-Orient ? Il serait, selon le président américain lui-même, « inapproprié de ne pas en parler ». Si tel est le cas, la crise qui couve avec Israël risque de gagner en intensité.

Dimanche, la tension entre l'État hébreu et l'administration Obama est déjà montée d'un cran supplémentaire après les déclarations sans équivoque du ministre des Transports israélien : « Je veux dire de façon très claire, a déclaré Israël Katz, que le gouvernement israélien actuel n'acceptera en aucune façon que la colonisation légale soit gelée en Judée-Samarie » (Cisjordanie).


Obama « très clair »

Katz a également reproché à Obama de ne pas respecter des engagements pris par George Bush, en 2004, engagements selon lesquels le tracé d'un futur État palestinien devra tenir compte des blocs d'implantations où vivent 280 000 colons.

Obama exige, pour sa part, un gel total de la colonisation et la fermeture des colonies, autant « sauvages » que légales, de Cisjordanie. Il « veut la fin de la colonisation : pas de colonies, pas de postes avancés, pas d'exceptions liées à la croissance naturelle », a précisé, de son côté, la secrétaire d'État Hillary Clinton. Le président américain avait indiqué avoir été « très clair quant à la nécessité d'arrêter la colonisation » lors de sa rencontre du 18 mai, à la Maison-Blanche, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La polémique n'a pas échappé à la majorité des médias israéliens. Ce week-end, ils ont fait leurs gros titres sur la crise qui pointe avec le grand allié américain. Le quotidien Haaretz, citant des responsables politiques, titrait en Une « Israël critique durement les États-Unis : arrêtez de favoriser les Palestiniens ». Son concurrent Maariv, faisait parler le Premier ministre avec un « Netanyahu à l'administration Obama : que voulez-vous de moi ? La chute de mon gouvernement ? »


Terres palestiniennes

Un rapport pourrait donner des arguments aux États-Unis contre la colonisation. Selon le mouvement israélien anticolonisation « la Paix Maintenant », 44 % des terres sur lesquelles ont été construites des colonies sauvages en Cisjordanie appartiennent à des propriétaires palestiniens.
Ce rapport corrobore les résultats d'une étude officielle de 2005 qui avait déploré que les responsables israéliens aient fermé les yeux sur les saisies de terres privées palestiniennes pour permettre la création de colonies sauvages.
Le dirigeant du Conseil des colonies israéliennes en Cisjordanie, Dany Dayan a, en revanche, totalement rejeté ce rapport en affirmant que « pas un seul Arabe n'a été lésé » dans le cadre des activités de colonisation.

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