"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mars 24, 2009

UNEVILLEARABE
ISRAELIENNE
SOUSHAUTETENSION
Source : romandie.com via l en ligne le 24 mars


Manifestation contre la venue d'extrémistes juifs
dans une ville arabe



OUM EL-FAHEM (Israël) - Des centaines de manifestants se sont rassemblés mardi à l'entrée de la ville arabe israélienne d'Oum el-Fahem pour empêcher une marche de l'extrême droite israélienne de s'y tenir, ont rapporté des correspodants de l'AFP.
La police israélienne a déployé quelque 3.000 hommes dans et autour d'Oum el-Fahem pour empêcher d'éventuels affrontements entre les deux camps, a indiqué son porte-parole Micky Rosenfeld à l'AFP.
"Nous avons pris toutes les précautions nécessaires", a-t-il affirmé.

Les manifestants, emmenés par des élus et des dignitaires arabes, se sont rassemblés à l'entrée de la ville de basse Galilée tôt mardi, avant l'arrivée prévue des activistes israéliens de l'extrême droite.
Des activistes de la gauche israélienne se sont joints aux manifestants arabes.

La marche israélienne, autorisée jeudi par la police, doit être conduite par trois figures de l'extrême droite, Baruch Marzel, Itamar ben Gvir et le député Michael Ben Ari.

Ils entendent ainsi exercer leur droit "démocratique" de manifester n'importe où en territoire israélien, alors que les Arabes israéliens sont accusés par l'extrême droite israélienne d'être des "traîtres" qui soutiennent les Palestiniens contre l'Etat dont ils sont citoyens.
Oum el-Fahem est considérée comme un bastion nationaliste arabe israélien et un fief du mouvement islamique en Israël.

Présent à la manifestation, le chef du mouvement islamique Raëd Salah a accusé l'extrême droite israélienne d'essayer de "légitimer le transfert" des Arabes israéliens hors du pays.
"Ce n'est pas une simple provocation. Nous devons nous battre pour rester ici et il faut empêcher par tous les moyens Marzel et compagnie d'entrer dans Oum el-Fahem", a-t-il déclaré à l'AFP.
Cheikh Salah a été brièvement interpellé lundi à Jérusalem-est par la police israélienne pour avoir participé à une activité culturelle interdite.

Le député arabe israélien Ahmad Tibi, qui doit lui aussi participer à la manifestation a dénoncé "un acte provocant fasciste" de l'extrême droite israélienne "qui vient dire aux habitants d'Oum el-Fahem que cette terre ne (leur) appartient pas".
"La liberté d'expression ne doit pas signifier la liberté d'expulser et d'inciter à la haine contre les citoyens arabes", a-t-il ajouté.
"Le slogan de cette manifestation est +non au fascisme à Oum el-Fahem+ et +non au fascisme dans le gouvernement+ qui comptera l'extrémiste Avigdor Lieberman dans ses rangs", a-t-il ajouté.

Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur leur terre au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Cette communauté compte 1,2 million de personnes, soit près d'un cinquième de la population totale. Plusieurs rapports officiels israéliens et des institutions telles que la Cour suprême ont admis que les Arabes israéliens étaient victimes de discriminations économiques et sociales.

La Cour suprême d'Israël a autorisé en janvier la tenue de la marche de l'extrême droite après un recours d'activistes anti-arabes.
Cette instance avait déjà autorisé en septembre une telle manifestation, à condition d'en limiter le nombre de participants, mais la police israélienne l'avait repoussée "compte tenu du risque d'atteinte à l'ordre public et à la sécurité des personnes".

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