"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, février 15, 2009

QUITTEOUDOUBLE
POURLEDICTATEUR
VENEZUELIEN
HUGOCHAVEZ
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 15 février


Hugo Chavez joue son avenir politique
au Venezuela


CARACAS - Le président vénézuélien Hugo Chavez joue son avenir dimanche lors d'un référendum qui pourrait lui permettre de rester à la tête de son pays au-delà de 2012 ou sceller à moyen terme la fin de sa révolution d'inspiration socialiste.

Chavez demande à ses compatriotes de prolonger son bail à la tête du pays en modifiant la Constitution qui limite le nombre de mandats.
Deux instituts de sondage, Datanalisis, qui travaille pour les secteurs public et privé, et Consultores, qui travaille pour le gouvernement, accordent au "oui" une avance de cinq à sept points, ajoutant que l'écart en faveur du chef de l'Etat s'est légèrement accentué depuis janvier.

Plus de 10% des votants n'ont toutefois pas encore fait leur choix, selon les deux sociétés d'enquête. Les résultats doivent être annoncés dimanche en fin de soirée.
S'il n'obtient pas une modification de la loi fondamentale, Chavez ne pourra pas se présenter aux élections de 2012 et devra quitter la présidence début 2013. Privé de ce personnage charismatique, son Parti socialiste unifié (PSUV) a peu de chance de se maintenir au pouvoir.

Cela fait dix ans que Chavez, ancien militaire de carrière, dirige le Venezuela. Mais, de son propre aveu, une décennie supplémentaire lui est nécessaire pour mener à bien les réformes qu'il a entreprises dans cet Etat producteur de pétrole.

Dépendante des revenus extérieurs, sa popularité a suivi la courbe des prix de l'or noir. Elle était forte quand le baril produisait d'importantes rentrées d'argent, mais depuis la dégringolade des cours, son indice de satisfaction a eu tendance à piquer du nez.
Ce n'est pas la première fois que Chavez tente d'adapter les règles constitutionnelles à son désir d'avenir politique: fin 2007, un précédent référendum avait abouti à une courte défaite.

Les partis de l'opposition ont progressé lors des récents scrutins nationaux, mais ils restent encore trop souvent divisés pour qu'il soit possible d'évaluer leur capacité de mobilisation dans un référendum. La contestation est menée par un mouvement étudiant sous le slogan "Non, c'est non", rappelant la tentative avortée de 2007.



UN TON PLUS CONCILIANT

La seule certitude est qu'un nouveau revers de Chavez aurait pour conséquence de renforcer de manière inattendue cette opposition. Cela signifierait aussi qu'à 54 ans, cet adversaire farouche de l'influence des Etats-Unis en Amérique latine devrait gérer un important tournant de sa carrière.
Allié de Cuba et de l'Iran, il a adopté au cours des derniers jours un ton plus conciliant à l'égard de ceux qu'il n'hésite pas à traiter de laquais des Américains. Il a téléphoné au chef de l'opposition pour lui souhaiter bon courage avant une manifestation et a demandé l'interpellation de militants d'extrême-gauche qui envisageaient de s'en prendre à une chaîne de télévision de l'opposition.

Après avoir orchestré un coup d'Etat manqué en 1992 contre l'ancien président Carlos Andres Perez, condamné puis gracié, Chavez avait obtenu satisfaction en passant par les urnes six ans plus tard. Il a alors engagé une politique d'inspiration socialiste dans ce pays qui est l'un des pourvoyeurs de pétrole des Etats-Unis.
Nationalisant des pans entiers de l'économie, il s'est attaqué aux vieilles élites politiques, a développé l'habitude de prendre Washington à rebrousse-poil et consacré des milliards de pétrodollars au financement de projets sociaux.

Malgré ces efforts, il n'est pas parvenu à régler le problème d'une corruption chronique, non plus qu'à juguler une violence persistante dans le pays.
L'élection de Barack Obama et le ton plus modéré adopté par les Américains ont affaibli la position de Chavez qui se posait en porte-parole des Etats opposés à l'administration de George W. Bush.

Même s'il l'emporte, 2009 s'annonce comme une année difficile pour le président du Venezuela avec un baril aux alentours de 40 dollars, bien en-dessous des 60 dollars pris comme base de référence pour boucler le budget national.


Version française

Pierre Sérisier
et Jean-Stéphane Brosse

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