"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, février 18, 2009

LESANTILLES
ENCOLERE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 18 février à 15h 37
sur Diasporablog à 16h 33


Guadeloupe :
un syndicaliste tué par balle


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Selon la préfecture, un syndicaliste d'une cinquantaine d'années a été tué par une balle tirée "depuis un barrage tenu par des jeunes" à Pointe-à-Pitre. Trois policiers ont été blessés en tentant de lui porter secours. Plusieurs commerces ont été pillés.

Un homme d'une cinquantaine d'années a été tué par une balle tirée "depuis un barrage tenu par des jeunes" dans la nuit de mardi 17 à mercredi 18 février à Pointe-à-Pitre, a-t-on appris auprès de la cellule de crise de la préfecture de Guadeloupe.La victime, Jacques Bino, était "un syndicaliste qui revenait d'un meeting" et a été tuée alors qu'elle se trouvait à bord d'une voiture dans la cité Henri IV, une zone sensible du quartier Chanzy à Pointe-à-Pitre, selon cette source, jointe par l'AFP au téléphone depuis Paris."Ce n'est pas un mort lié aux forces de l'ordre", a assuré la même source.Une personne qui se trouvait près de la victime au moment des faits est actuellement auditionnée par la police judiciaire.


Des policiers visés par des tirs

C'est en accompagnant des pompiers venus porter secours à ce syndicaliste que trois policiers ont été légèrement blessés dans la soirée, par des tirs de plombs, provenant "vraisemblablement d'une arme de chasse", a encore indiqué un responsable de la cellule de crise.Les secours avaient été prévenus vers 00h18 (5h18 à Paris) de la présence d'une personne blessée par balle à bord d'un véhicule. Mais après avoir essuyé des tirs de projectiles, ils ont demandé à la police de les accompagner. Et ce n'est qu'une fois le site "sécurisé", vers 2h50 (7h50 à Paris), qu'ils ont pu approcher du syndicaliste, entre-temps décédé, selon la préfecture.Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre Jean-Michel Prêtre a indiqué à l'AFP qu'il donnerait une conférence de presse sur cette affaire à 9h30 (14h30 en métropole).


Jégo parle d'"assassinat",
Alliot-Marie plus prudente

Interrogé par l'AFP, le leader du collectif de grévistes LKP Elie Domota a de son côté confirmé que la victime était bien un syndicaliste qui sortait d'une réunion du LKP mais a affirmé n'avoir pas encore connaissance des circonstances exactes de sa mort.Le secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer Yves Jégo a lui estimé que le syndicaliste avait été "manifestement assassiné par les émeutiers"."Il faut vraiment qu'il y ait une trève dans ces violences", a-t-il souhaité à la sortie du conseil des ministres. Il a demandé "que le dialogue reprenne" rapidement sur l'île.

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie s'est montrée plus mesurée. Interrogée à la sortie du conseil des ministres, elle a expliqué que des "équipages de police ont été blessés parce que les gens avaient entendu un coup de feu"."Ils n'ont pas pu s'approcher de l'endroit puisque eux-mêmes ont été accueillis par plusieurs coups de feu. Et c'est deux heures plus tard, qu'un homme a été retrouvé mort par balle dans son véhicule avec un blessé à ses côtés, et qui semble avoir précisé qu'il y avait eu des tirs venant du barrage. Et c'est ainsi que cette personne a vraisemblablement été tuée", a-t-elle affirmé."Il semblerait que les deux personnes qui étaient dans le véhicule étaient des militants du syndicat LKP qui sortaient d'un meeting, et qui donc ont été arrêtées par ce barrage".A la question: est-ce que c'était un accident ou un acte délibéré, la ministre a répondu: "nous n'en savons rien. Les équipages de policiers eux mêmes n'ont pas pu s'approcher. Trois d'entre eux ont été blessés".


Commerces pillés et établissements incendiés

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a décidé de tenir mercredi à 16h00 à Paris une réunion "consacrée à la sécurité publique aux Antilles".Outre ce décès, la cellule de crise la préfecture a établi un bilan des affrontements de la nuit, recensant 15 commerces pillés, 7 établissements incendiés, 21 véhicules brûlés, 13 interpellations et une soixantaine d'interventions de pompiers.A Baie-Mahault, commune située à10 km de Pointe-à-Pitre, de violentes échauffourées ont opposé dès 19h00 mardi (00h00 mercredi en métropole) une centaine de jeunes à des gendarmes mobiles.


Trois gendarmes légèrement blessés

Selon le maire de la ville, Ary Chalus, une centaine de jeunes étaient présents dans la zone commerciale de Destrelland à Baie-Mahault, qui avait brièvement rouvert le week-end sous haute surveillance policière. Certains, munis de fusils à pompe, ont tiré à balles réelles en direction de la police, a-t-il également indiqué.Trois gendarmes ont été légèrement blessés, a ajouté Ary Chalus, tandis que trois jeunes ont également été interpellés.Face à ce regain de violences, le "collectif contre l'exploitation" (LKP), qui mène la grève générale qui paralyse l'île et son activité économique depuis le 20 janvier, a lancé "un appel au calme" sur la radio RCI en milieu de soirée.Des incidents avaient déjà eu lieu dans la nuit précédente.


Pillages de magasin "békés"

Ont notamment été pillés des magasins et entreprises appartenant au groupe béké -les descendants de colons blancs- martiniquais Bernard Hayot (GBH), notamment une concession Renault, un atelier de réparations auto rapides, un magasin de pneus et un hypermarché Carrefour.Les revendications du LKP portent notamment sur la cherté de la vie, dans des Antilles françaises où quasiment tout est importé, alors que le taux de chômage est le plus élevé de l'Union européenne et le PIB par tête deux fois inférieur à la métropole.Le conflit social a cristallisé un profond malaise autour des problèmes économiques et sociaux, sur un fond historique marqué par l'esclavage

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