"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, février 14, 2009

IRAN
ETATSUNIS
Source : Xinhuanet.com en ligne le 14 février



L'Iran réagit avec prudence
à la main tendue par Obama (ANALYSE)



TEHERAN, 13 février (Xinhua) -- L'Iran a réagi avec prudence au rameau d'olivier tendu par l'administration du président américain, Barack Obama, acte considéré par les analystes comme un signe que le dégel de la rivalité de longue date qui existe entre les deux pays n'est pas imminent.


RAMEAU D'OLIVIER VS. REACTION PRUDENTE

Dans un changement spectaculaire de la stratégie de son prédécesseur George W. Bush, M. Obama a déclaré lundi lors de sa première conférence de presse depuis son investiture que son administration "cherche des ouvertures" pour entamer des négociations en face-à-face avec l'Iran.
Le nouveau maître du bureau ovale a indiqué qu'il a vu la possibilité d'ouverture diplomatique avec Téhéran dans les prochains mois pour trouver "des ouvertures diplomatiques qui nous permettront de nous diriger dans une nouvelle direction."
Ce n'est pas la première fois que l' administration Obama fait connaître ses intentions de rétablir les relations avec l'Iran.
Dans une interview accordée à la chaîne de t élévision arabe Al-Arabiya le 27 janvier, M. Obama a déclaré que les Etats-Unis sont prêts à tendre une main de paix à l'Iran si le pays " desserrait le poing".
L'offre de négociation a été réitérée samedi à la Conférence sur la sécurité de Munich par le vice-président américain, Joe Biden, qui a informé que l'administration Obama est prête à adopter "un nouveau ton" et souhaite "négocier avec l'Iran".
Cependant, Téhéran s'est montré prudent face à ces gestes positifs de Washington.
Le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré mardi que l'Iran est prêt pour des "négociations justes" avec les Etats-Unis.
"La nouvelle administration américaine a déclaré vouloir des changements et suivre le cours du dialogue.. Mais les changement doivent être fondamentaux et non tactiques."
L'Iran est favorable aux "vrais changement et est prêt à négocier mais à négocier dans une atmosphère juste et empreinte de respect mutuel",a déclaré le président iranien.
Le président du parlement iranien, Ali Larijani, a insisté dimanche que les Etats-Unis doivent changer leur stratégie pour ouvrir la voie à des négociations directes avec le pays.
"Nous devons connaître leurs objectifs.. Des mesures pratiques pour un tel dialogue entre Téhéran et Washington seraient un changement de stratégie", a souligné M. Larijani.
Le fait que les hauts officiels iraniens aient réitéré à plusieurs occasions que les Etats-Unis devraient faire des " changements "fondamentaux montre que Téhéran se demande toujours si Washington continue de répéter la stratégie de Bush en employant un "ton "diffé rent, selon les analystes.


LA QUESTION NUCLEAIRE RESTE
UN FACTEUR CLE

Malgré des gestes apparemment positifs des deux parties, Washington et Téhéran restent encrés sur leur position concernant la question nucléaire iranienne.
Les Etats-Unis et ses alliés accusent l'Iran de tenter de développer des armes nucléaires sous couvert d'un programme nucléaire civil, accusation que nie Téhéran.
Les années de marchandage autour de la table des négociations n'ont produit aucun effet, malgré les différentes sanctions émanant des Etats-Unis et de l'Europe.
L'administration Obama reste jusqu'à maintenant cohérente avec la politique de son prédécesseur sur la question et a mis en garde l'Iran de sanctions plus strictes si le pays ne met pas un terme à ses activités d'enrichissement d' Uranium.
M. Biden a déclaré que si l'Iran n'abandonne pas son programme nucléaire et son soutien aux terroristes, les pressions et moyens d'isolations se poursuivront.
L'Iran critique les Etats-Unis, qui selon lui joue un double- jeu au niveau de la question du nucléaire.
Le gouvernement insiste sur le fait qu'un programme nucléaire à des fins civiles est le droit légitime de l'Iran et que le pays ne changera pas d'avis sur la question.
Selon la chaîne de télévision iranienne Press TV, le premier vice-président, Parviz Davoodi, a informé que l'Iran a achevé la phase semi-industrielle de développement de la technologie nucléaire et a mis en marche des projets pour construire d'autres centrales nuclé aires.
Plus tôt dans le mois, l'Iran a lancé un satellite fabriqué sur le sol iranien, suscitant les inquiétudes des Etats-Unis et de ses alliés.
Pour certains, il s'agit là d'une autre preuve de la détermination de l'Iran à dé velopper les technologies nucléaires et spatiales.


LE DEGEL DES RELATIONS DEMANDENT
DU TEMPS

Actuellement, des gestes positifs ont remplacé les échanges provocants de mots et d'actes entre Washington et Téhéran. Cependant, en raison de la rivalité de longue date et de l' importante divergence sur des dossiers clés, il est difficile pour les deux pays d'établir une confiance mutuelle sur le court-terme, d'après les analystes.
Les Américains d'un côté tentent d'intensifier les sanctions contre Téhéran après la rupture des relations diplomatiques des deux pays en 1980.
Washington refuse également, et ce de manière constante, d'écarter la possibilité de frappes militaires contre l'Iran, qui est décidé à poursuivre son programme nucléaire.
Malgré les signaux positifs, M. Obama, comme l'a rappelé la semaine dernière le porte-parole de la Maison Blanche Robert Gibbs, préservera "toutes les options" pour traiter avec l'Iran.
"Le président n'a pas changé d'avis qu'il devrait préserver toutes ses options", y compris les options militaires, a souligné M. Gibbs.
Les Iraniens quant à eux n'ont pas hésité à exhiber leur force militaire.
En testant des missiles moyennes et longues portées, Téhéran a également envoyé les signaux qu'il est capable de frapper à son tour en cas d'assauts américains ou israéliens.


Cependant, Téhéran continue de surveiller é troitement les actions de la nouvelle administration américaine.
M. Larijani a fait savoir que son pays n'a pour l'instant reçu "aucune proposition concrète" de l'administration Obama et que " les déclarations dans les interviews ou dans les discours" ne sont pas suffisantes.
"Nous avons entendu dans les médias que les Américains seraient également prêts à discuter avec nous sans conditions préalables. Mais le vieux cliché du bâton et de la carotte continue n éanmoins", a-t-il observé.
Pour ouvrir des négociations directes, il faut que les deux parties mettent leur parole en action et adoptent des mesures pragmatiques afin d'établir une confiance mutuelle et d'apaiser les tensions au niveau des relations bilatérales, ont ajouté les analystes.

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