ISRAËL
ECONOMIE
Source : israelvalleys via Guysen Internationale News
en ligne le 6 septembre à 9h 38
sur Diasporablog à 10h 46



CAVIAR "MADE IN ISRAËL"-
Au Kibboutz Dan : plus de 40 000 esturgeons
sont élevés dans des bassins


Des scientifiques de l’Université hébraïque de Jérusalem ont trouvé un moyen de tirer profit de la forte demande de caviar dans le monde : produire eux-même du caviar en élevant des esturgeons en Israël.

Le professeur Berta Levavi-Sivan de l’Université hébraïque et le Dr Avshalom Hurvitz ont mené leur premier élevage d’esturgeon en Israël avec succès.
Selon Berta Levavi-Sivan, il faut 8 à 15 ans pour que l’esturgeon femelle atteigne sa maturité et commence à produire des œufs, alors que l’esturgeon male ne l’atteint qu’après 4 ou 5 ans.
Avant l’âge de 4 ans, il est impossible de déterminer le genre du poisson. Pour le faire, une endoscopie de routine est effectuée sur le poisson chaque année. Une fois que le genre du poisson est déterminé, les esturgeons males et femelles prennent alors des chemins différents.
Les esturgeons males seront vendus comme poisson sur le marché, alors que les esturgeons femelles sont gardées pour produire du caviar. L’esturgeon femelle moyen peut produire environ 3000$ de caviar en valeur. L’élevage d’esturgeons constitue donc pour Israël une affaire très juteuse.
Ce que confirme Yigal Ben-Tzvi, le directeur général de l’entreprise « Caviar Galilee » du kibboutz Dan au nord d’Israël, où 40 000 esturgeons sont élevés dans des bassins.Yigal Ben-Tzvi, estime qu’en 2010, les revenus annuels de l’entreprise atteindront les 7,3 millions de dollars.
Mais alors qu’il y a une demande importante de caviar en Israël, surtout de la part de la population russe qui est assez importante dans le pays, l’intention des producteurs est de commercialiser l’esturgeon pour l’exportation en Europe et en Amérique du Nord.
Le Professeur Levavi-Sivan cherche maintenant des façons d’accélérer le processus de maturité de l’esturgeon féminin pour pouvoir produire du caviar plus rapidement.



Source: Sarah Smadja pour Guysen International News