"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, août 01, 2008

PORTRAIT
DOLMERT
Source : lepoint.fr en ligne le 31 juillet


PORTRAIT


Israël :
Olmert se sera battu jusqu'au bout




Animal politique ayant survécu à plusieurs affaires et aux ratés de la guerre du Liban, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert se sera battu jusqu'au bout pour se maintenir au pouvoir.
En vain. Mercredi, il a annoncé qu'il ne se présenterait pas aux élections primaires de son parti, le Kadima (centriste), prévues en septembre, renonçant ainsi de facto aux fonctions qu'il exerce depuis janvier 2006. Cette annonce clôt un feuilleton politique de plusieurs mois durant lequel M. Olmert a accédé au rang peu convoité de chef de gouvernement le plus impopulaire et le plus inquiété par la justice dans l'histoire de son pays.
"L'image que l'on donne de moi ne correspond pas à ce que je suis", a-t-il affirmé mercredi soir en annonçant qu'il renonçait à se présenter aux primaires du Kadima et au pouvoir. Le 8 mai, la justice israélienne dévoile qu'Olmert, 62 ans, aurait reçu des pots-de-vin d'un magnat juif américain alors qu'il était maire de Jérusalem entre 1993 et 2003. Le coup est rude. D'autant que ce n'est pas le premier. Trois autres affaires de corruption planent au-dessus de sa tête.
Mais en dépit d'une presse très critique à son encontre, des appels répétés à la démission de responsables politiques de tous bords, surtout du Likoud (droite), Olmert s'accroche et nie avoir reçu des pots-de-vin. Il affirme cependant : "Si la justice décide de m'inculper, je démissionnerai."

Chacun de ses faits et gestes est épié, analysé et rapporté aux "affaires", y compris le rapprochement-surprise avec la Syrie avec laquelle des négociations indirectes sont en cours. Y compris également, les pourparlers actuellement menés avec l'Autorité palestinienne, qui n'ont jusque-là enregistré aucun progrès notoire. Homme de droite, héritier de l'école de pensée de Jabotinsky, qui s'est peu à peu rangé à l'idée d'un retrait des territoires palestiniens pour obtenir la paix, M. Olmert n'a pu finalement résister aux coups de boutoir de l'opinion. Grand amateur de football
Porté au pouvoir en mars 2006 sur le projet ambitieux de fixer les frontières d'Israël, il figure deux ans plus tard en tête du palmarès peu enviable des Premiers ministres israéliens les plus inquiétés par la justice. Pas moins de quatre affaires de corruption pèsent sur lui. La justice a abandonné les poursuites dans une cinquième. "J'ai fait des erreurs et je le regrette", a-t-il dit encore mercredi soir.

Critiqué pour sa gestion de la guerre contre le mouvement chiite Hezbollah au Liban (12 juillet-14 août 2006), il a battu des records d'impopularité. Héritier d'Ariel Sharon, dans le coma depuis janvier 2006, le 12e Premier ministre d'Israël a été visé par un rapport très sévère sur les ratés du conflit au Liban. Selon ce document, il s'est rendu coupable d'un "échec sévère dans l'exercice du jugement, de la prise de responsabilité". Adolescent, Ehoud Olmert a milité au Betar, organisation de jeunesse du Hérout (droite), et dirigé ensuite sa section estudiantine durant ses études de psychologie et sciences politiques, puis de droit à l'université hébraïque de Jérusalem. Élu plus jeune député du Parlement en 1973 sur la liste du Likoud (droite nationaliste), il pousse à la création des colonies et vote en 1978 contre les accords de Camp David qui rétrocèdent à l'Égypte ses territoires conquis en 1967.

Ce père de quatre enfants, grand amateur de football et pianiste friand de costumes chics, cigares et bonne chère, est le seul homme de droite dans sa famille. En 1993, il s'oppose aux accords d'Oslo avec les Palestiniens. Ministre sans portefeuille (1988-1990), puis de la Santé (1990-1992), il est élu maire de Jérusalem en 1993, où il restera dix ans, encourageant la colonisation juive dans la partie orientale de la ville. En 2003, il devient vice-Premier ministre et ministre du Commerce et de l'Industrie dans le gouvernement Sharon. Il réussit à convaincre ce dernier d'aller aux élections et de créer le parti centriste Kadima fin 2005.

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