ROYAL
CAMBRIOLEE
Source : lenouvelobs.com via l'Agence France-Presse
en ligne le 10 juillet



"Une mise en scène" selon la police


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Les policiers chargés d'enquêter sur le cambriolage de l'appartement de Ségolène Royal à Boulogne-Billancourt parlent d'une "mise en scène" et d'une absence de vol.

Les policiers chargés d'enquêter sur le cambriolage de l'appartement de Ségolène Royal à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) parlent d'une "mise en scène" et d'une absence de vol. C'est ce qu'ont affirmé mercredi 9 juillet à l'AFP des sources proches du dossier."L'appartement a été visité, le terme de mise à sac peut être utilisé", a expliqué une source proche du dossier, en confirmant que le procès verbal d'un précédent cambriolage (août 2006) a bien été "déchiré et mis en évidence à dessein, de façon à ce que ce soit repérable"."Il y a eu effraction, mais il n'y a pas eu vol", selon cette même source, qui a ajouté que les enquêteurs ne "privilégiaient aucune piste".Troisième cambriolage en trois ansSelon une autre source proche de l'enquête, il s'agit du troisième cambriolage au domicile de Ségolène Royal depuis trois ans.

Son appartement situé en rez-de-chaussée a effectivement été déjà "visité" en juillet et août 2006.Le cambriolage d'août 2006 avait fait l'objet d'une plainte, "classée sans suite pour auteur inconnu en mars 2007", a confirmé le parquet de Nanterre à l'AFP.De plus, en novembre 2007, le fils de Ségolène Royal, Thomas, avait mis en fuite des individus qui tentaient de pénétrer dans l'appartement.

Mardi soir sur France 2, la présidente PS de la région Poitou-Charentes a déclenché une polémique en faisant "un rapport" entre "la mise à sac" de son appartement le vendredi 27 juin 2008 et ses attaques contre Nicolas Sarkozy, s'étonnant d'"une drôle de coïncidence".
L'enquête a été confiée au Service départemental de police judiciaire (SDPJ) des Hauts-de-Seine.