"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mai 07, 2008

SONDAGE
SUR
LAPAIX
AUPROCHEORIENT
Source : lenouvelobs.com en ligne le 7 mai


69% des Français ne croient pas
en la paix au Proche-Orient



Un sondage Ifop pour le Nouvel Observateur montre que les Français doutent d'une chance de paix possible d'ici à dix ans entre Israël et la Palestine.


Réalisé à l’approche des cérémonies marquant le 60ème anniversaire de l’Etat d’Israël, le sondage de l’Ifop pour le Nouvel Observateur livre des enseignements intéressants sur l’état de l’opinion à l’égard du conflit israélo-arabe :- Un pessimisme marqué à l’égard de la résolution d’un conflit, perçu toutefois comme moins anxiogène. Une très nette majorité des personnes interrogées (69%) ne croit pas en la possibilité d’une paix durable entre Israël et la Palestine au cours des dix prochaines années. Ce pessimisme à l’encontre du plus ancien conflit international depuis la fin de la seconde guerre mondiale suscite une fracture générationnelle : moins d’un quart des jeunes âgés de moins de 35 ans juge la paix possible entre Israël et les Palestiniens alors que cette croyance progresse au fur et à mesure de l’avancée en âge pour culminer à 45% au sein des personnes âgées de plus de 65 ans (à savoir une génération qui d’une part a vécu les guerres israélo-arabes et qui tend peut-être à relativiser les affrontements actuels, et chez qui d’autre part le pronostic se confond sans doute avec le souhait d’une paix durable).

Notons que l’optimisme quant à une résolution prochaine du conflit s’avère aussi ténu chez les sympathisants socialistes (33%) que parmi ceux de l’UMP (30%). Seuls les proches du Parti Communiste sont une majorité à croire à une paix durable (63%). Pour autant, en dépit de ce pessimisme, la préoccupation de l’opinion publique française par rapport à ce conflit semble s’être relâchée. En effet, 63% des interviewés considèrent que la situation actuelle au Moyen-Orient présente peu (55%) ou pas (8%) de risques du tout de guerre mondiale. En 1967, aux premiers jours de la guerre des 6 jours, qui plus est dans un contexte où les Etats-Unis et l’URSS s’affrontaient indirectement au Proche-Orient par Israël et Pays arabes interposés, une majorité de Français (54%) interrogés par l’Ifop estimaient que le risque d’un embrasement mondial du conflit était grand. Aujourd’hui, 37% partagent ce sentiment, soit une fraction minoritaire mais non négligeable de l’opinion. -

Des relations franco-Israéliennes jugées au beau fixe. 72% des personnes interrogées considèrent que les relations entre la France et Israël sont bonnes alors que 28% pensent qu’elles sont mauvaises. Cette perception harmonieuse du couple franco-israélien, intervenant après les phases de tensions des années 1990 et 2000, est encore plus marquée parmi les personnes âgées de plus de 65 ans (82% contre 59% chez les plus jeunes) et chez les sympathisants du parti présidentiel (UMP : 81% contre 66% au PS).- L’attente d’une politique diplomatique française équilibrée. La période qui prévalait jusqu’à la guerre des 6 jours d’une opinion publique française largement favorable à Israël semble bien révolue. Le terme "équilibre" symbolise en effet aussi bien la posture des Français à l’égard des protagonistes du conflit proche-oriental que leurs attentes à l’égard de la politique française. Ainsi, l’énorme majorité des personnes interrogées (85%) considère que l’intérêt de la France dans cette région réside dans des liens avec les pays arabes comme avec Israël. Seuls 12% appellent de leurs vœux une stratégie uniquement tournée vers les pays arabes. Une proportion encore plus marginale (2%), qui plus est en net recul par rapport à une enquête Ifop réalisée en 1968 (-12 points), souhaite le maintien d’un lien étroit avec Israël.Dans le même temps, on retrouve peu ou prou cette idée d’équilibre à travers le degré de sympathie de l’opinion pour les principaux acteurs du conflit Israélo-arabe. Presque deux tiers des interviewés (64%) déclare que leur sympathie ne va à aucun d’entre eux. Bénéficiant jusque dans les années soixante–dix d’un plus fort capital de sympathie par rapport aux pays arabes , Israël recueille un score de sympathie de 14%, légèrement inférieur à celui accordé à la Palestine (19%). Notons que celle-ci devance encore plus nettement Israël en termes de sympathie chez les plus jeunes, dans les catégories moyennes et supérieures et parmi les sympathisants de gauche. C’est à l’inverse chez les 65 ans et plus et parmi les sympathisants UMP que la sympathie à l’égard de l’Etat Juif est la plus forte.



par Frédéric Dabi
Directeur du Département Opinion Publique de l’Ifop

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