REVISIONISME
Source : lemonde.fr avec l'AFP en ligne le 6 mai
Ouverture d'une enquête préliminaire
visant Jean-Marie Le Pen
après ses derniers propos
sur les chambres à gaz
Pour avoir qualifié une nouvelle fois les chambres à gaz de "détail" de la seconde guerre mondiale dans un entretien au magazine Bretons, le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, est l'objet d'une enquête préliminaire pour "discrimination raciale et discrimination religieuse", ouverte, mardi 6 mai, par le parquet de Paris, selon une source judiciaire.
M. Le Pen a déjà été condamné il y a près de vingt ans pour avoir tenu des propos similaires. Il avait alors reçu une amende de 1,2 million de francs (183 200 euros). Dans l'entretien publié par le mensuel Bretons, le leader du FN déclare expressément qu'il lui "paraît tellement évident" que les chambres à gaz ont été un "détail" de la guerre. Son avocat, Wallerand de Saint-Just, également vice-président du FN, a accusé la justice de poursuivre son client uniquement "parce que c'est Le Pen".
NOMBREUSES CONDAMNATIONS
DEPUIS 1971
"Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", a-t-il notamment affirmé. Il s'en est ensuite pris au mensuel, à qui il avait "expressément interdit" de publier l'interview.
Les déclarations de M. Le Pen n'ont pas manqué de susciter de vives réactions, y compris dans son propre camp. Alors que la classe politique et plusieurs associations ont condamné son "négationnisme", sa fille Marine s'est publiquement désolidarisée de son père.
Jean-Marie Le Pen avait déjà tenu les propos qui lui valent cette nouvelle condamnation dans des médias allemands et anglais, en 1997 et 2005. Il a été condamné à de nombreuses reprises depuis 1971, notamment pour "apologie de crime de guerre", "contestation de crime contre l'humanité" ou encore "provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciales".
Source : lemonde.fr avec l'AFP en ligne le 6 mai
Ouverture d'une enquête préliminaire
visant Jean-Marie Le Pen
après ses derniers propos
sur les chambres à gaz

M. Le Pen a déjà été condamné il y a près de vingt ans pour avoir tenu des propos similaires. Il avait alors reçu une amende de 1,2 million de francs (183 200 euros). Dans l'entretien publié par le mensuel Bretons, le leader du FN déclare expressément qu'il lui "paraît tellement évident" que les chambres à gaz ont été un "détail" de la guerre. Son avocat, Wallerand de Saint-Just, également vice-président du FN, a accusé la justice de poursuivre son client uniquement "parce que c'est Le Pen".
NOMBREUSES CONDAMNATIONS
DEPUIS 1971
"Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", a-t-il notamment affirmé. Il s'en est ensuite pris au mensuel, à qui il avait "expressément interdit" de publier l'interview.
Les déclarations de M. Le Pen n'ont pas manqué de susciter de vives réactions, y compris dans son propre camp. Alors que la classe politique et plusieurs associations ont condamné son "négationnisme", sa fille Marine s'est publiquement désolidarisée de son père.
Jean-Marie Le Pen avait déjà tenu les propos qui lui valent cette nouvelle condamnation dans des médias allemands et anglais, en 1997 et 2005. Il a été condamné à de nombreuses reprises depuis 1971, notamment pour "apologie de crime de guerre", "contestation de crime contre l'humanité" ou encore "provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciales".
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