"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 03, 2008

PASSERELLE
Source : A7.fr en ligne le 30 décembre 2007
à 13h


Judaïsme et théâtre
par Raphael Aouatedimanche



La plupart des directeurs des écoles religieuses ou de leurs enseignants déplorent depuis longtemps l’inadéquation et l’incompatibilité entre théâtre, tel qu’il existe actuellement, et vie religieuse. Pourtant, l’ancien directeur du Théâtre Habima propose un moyen de faire évoluer la situation.
Le conseil est clair et brille par son évidence. Il est lancé par Yaacov Agmon, l’ancien directeur du Théâtre national Habima : "Si vous faîtes entrer vos élèves religieux dans les écoles d’art dramatique, pendant trois ans, il en résultera une révolution, comme dans les média", a-t-il conseillé le jeudi 27 décembre dernier, lors d’une rencontre avec des directeurs de Yéchivot et d’enseignants.
Agmon a donc rencontré une dizaine de rabbins dans le cadre du programme Habima Hatoranit (la scène de la Torah) proposé par l’Institut universitaire Lander de Jérusalem. Il a pu ainsi écouter les récriminations du monde religieux face à un art théâtral qu’il juge inadapté à leurs attentes. "Le dialogue est la clé majeure de la réussite. Il ne fait aucun doute pour moi qu’il doit y avoir rencontre entre rabanim et metteurs en scène ou comédiens", a-t-il avoué.
Lors de son discours, Agmon est revenu sur l'épanouissement récent de la culture israélienne, tant en matière de théâtre, de danse, de cinéma que de littérature. "Les représentations israéliennes enregistrent de grands succès, bien plus qu’en football ou basket ball", a-t-il tenu à préciser. Il a d’ailleurs rappelé la présence d’un certain nombre d’acteurs religieux dans les théâtres et dit à leur sujet : "Ils sont d’un très bon niveau, et les théâtres ont déjà eu l’occasion de se confronter à des comédiens qui ne jouent pas le Shabbat".
Au sein des rabanim invités, l’un d’entre eux, le Rav Yohanan Fried, directeur du département de la culture toranique au ministère de l’Education, a fait savoir qu’il entendait bien relever le défi évoqué par Agmon. Une rencontre entre rabbins et metteurs en scène et acteurs du théâtre israélien serait prévue.
Le programme d’études de l’Institut Lander : "La scène toranique stratégique", s’est ouvert cette semaine, et permet de telles rencontres, entre le monde artistique et le monde religieux.
D’autres thèmes essentiels y sont abordés tels que : Halacha (Loi juive) et loi, médias et Halacha, Torah et économie, formation de la culture israélienne et sécurité du pays.

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