"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, décembre 15, 2007

LA VISITE DE KADHAFI EN FRANCE :
FIN ET BILAN
Source : l'AFP via Google actualités
en ligne le 14 décembre



Départ de Kadhafi:
la presse unanime, pousse
un "ouf" de soulagement



PARIS (AFP) — Après les six jours passés par le colonel Kadhafi à Paris, la presse est unanime et pousse un "ouf" de soulagement après cette visite pendant laquelle tous pensent que "Kadhafi s'est moqué de la République".
Laurent Joffrin dans Libération n'a pas de mots assez durs pour évoquer le guide de la Révolution libyenne "Dictateur échevelé, Ubu pétrolifère, champion de la torture et de la tyrannie, Muammar al-Kadhafi a été autorisé à piétiner six jours durant la dignité républicaine autant que les valeurs du droit" s'émeut l'éditorialiste qui en vient "presque à plaindre Nicolas Sarkozy pour son stoïcisme forcé" dont la "réalpolitik s'est changée en politique surréaliste." Il estime qu'il faudra "se souvenir que cet homme "habile à opprimer son peuple et à berner les autres (...) s'est moqué de la République."
Dans Le Dauphiné Libéré, Didier Pobel ironise "Ouf! Il lève le camp aujourd'hui avec sa tente de bédoin pliée sous le bras" et évoque les juteux marchés pour la France "y a pire comme achats de Noël pour le tiroir-caisse d'un commerçant pas trop regardant sur la morale".
Francis Brochet du Progrès retourne en enfance et à la série des Martine qu'il voit en aventures de Mouammar. "Nous avons ainsi feuilleté les albums de "Mouammar à Marigny", "Mouammar sur la Seine", "Mouammar à la chasse", "Mouammar à Versailles", et nous avons même frôlé "Mouammar à Colombey-les-deux- Eglises"... Nous avons beaucoup ri" s'amuse-t-il avant de reprendre son sérieux: "Mais nous avons grimacé au souvenir des tortures des infirmières bulgares. Et puis, autant le dire, nous avons eu un peu honte, quand Mouammar nous a imposé une autre série: "Nicolas supervendeur", "Nicolas traité de menteur", "Nicolas en bateau"..."
Pas tendre non plus, Patrick Fluckiger dans L'Alsace estime qu'"avec la venue du colonel Kadhafi, Nicolas Sarkozy, le roi des effets de manche, a trouvé à qui parler, sur le plan de la communication!". Jugeant que Kadhafi "a pleinement réussi sa visite" il voit le bilan français "moins brillant", même commercialement où il affirme qu'en "guise de contrats, Kadhafi a surtout signé des promesses de négociations, présentées par Nicolas Sarkozy comme acquises."
Jacques Camus de La République du Centre est affirmatif: "face à Kadhafi, la France aurait gagné à se montrer plus mature. Quitte à perdre de menus contrats tout en renforçant son crédit."
Sur la même ligne dans L'Est Républicain, Pierre Taribo avance que l'on "peut ouvrir le dialogue sans diminuer pour autant la force de ses convictions. Dans ce domaine, il appartient à la France de prendre le leadership moral pour faire entendre sa petite musique dans le concert des nations".
Pour La Voix du Nord sous la plume d'Hervé Favre "Si Nicolas Sarkozy attendait de son hôte qu'il fasse plutôt profil bas et se cantonne au rôle de client venu signer des grands contrats, c'est raté" et de se demander "de quel autre dirigeant Nicolas Sarkozy aurait accepté sans mot dire qu'il lui fasse ainsi publiquement la leçon sur sa politique d'immigration et sur la situation dans nos banlieues ghetthos ?" écrit-il avant de conclure que "le bilan de cette semaine n'est à l'avantage ni de l'hôte ni de l'invité."
Enfin dans Nice-Matin, Alain Duhamel observe que tout "cela tombe mal pour Nicolas Sarkozy qui, durant sa campagne présidentielle, avait fièrement annoncé qu'avec lui, la France ne sacrifierait plus ses valeurs et ses convictions aux marchés et aux contrats".

Aucun commentaire: