"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, novembre 28, 2007

DEVOUS
AMOI



L'EDITORIAL DE DIASPORABLOG



LA CONFERENCE D'ANNAPOLIS
ETAIT-ELLE NECESSAIRE?



Fallait-il une nouvelle conférence internationale de plus, qui plus est, sur courte durée, pour fair évoluer le Proche-Orient vers plus de sérénité, de réal politik? C'est le premier point d'interrogation qui taraude l'esprit, même parmi ceux qui rêvent d'un Proche-Orient entièrement pactisé où deux Etats, l'un juif, l'autre musulman, vivraient côte à côte. Cette interrogation est d'autant plus opportune tant on a vu les étapes précédentes réduites à néant.
Il est vrai que le contexte actuel est différent. L'obstacle Arafat a été levé. On a affaire du côté palestinien à des responsables plus pragmatiques, plus proches des occidentaux que ne l'était l'apôtre de la l'insurrection palesinienne contre
l' Etat juif et surtout on assste à une volonté, du moins apparente, d'en finir, une bonne fois pour toute, avec la spirale de la violence qui fait reculer chaque jour davantage l'avènement d'un Etat palestinien.
Côté israélien, depuis que Sharon a rendu Gaza aux Palestiniens, un changement de mentalité s'est peu à peu opéré, non sans susciter des tensiosn au sein de la société israélienne. Mais au moins, la démocratie israélienne aide à sauver les apparence et permet de poursuivre le chemin tracé par Rabin, Pérès et Sharon. Le réalisme, en Israël, continue à faire son chemin. Qui, il y a un mois, aurait imaginé, qu'un ministre de l'Etat juif prendrait position en faveur d'un partage de Jérusalem. Même si cela enrage l'extrême-droite ou la droite pur et dur de l'échiquier politique israélien, n'empêche que le débat a bien été lancé.

Donc les mentalités évoluent de part et d'autre, même si nous ne sommes pas au bout de nos peines. Beaucoup d'obstacles restent à franchir. Ne nous voilons pas la face.

Restent les faiblesses des uns et des autres, et c'est là où la conférence d'Annapolis qui s'ouvre aujourd'hui peut avoir des effets. Positifs, si les conclusions apportent un début de solutions et des répercussions palpables sur le terrain. Négatifs, catastrophiques même, si l'on s'en tient qu'aux bonnes attentions. Dans ce dernier cas, mieux vaut prévenir, plus dure sera la chute pour les acteurs de ce drame psychogique qui doit se jouer en 24 heures.
On suppose que le scénario, après maintes répétitions et les pressions du producteur Bush, est déjà prêt. Il ne reste plus qu'à le mettre en scène. Tout entreprendre pour ne pas décevoir les attentes.

Ne perdons pour autant notre optimisme. Il a encore sa pace. Si minime soit-elle. C'est de voir que, dans ce vaste bourbier dans lequel se trouve le Proche-Orient depuis soixante ans, l'Etat juif est peut-être à un nouveau tournant de son Histoire. Autant de représentants des pays arabes, Syrie inclus, prêts, ouvertement, à se frotter à lui, est en soi un évènement qui ne peut laisser aucun observateur attentif indifférent.
Comme dans toute rencontre diplomatique et politique à haut niveau, c'est dans les couloirs et en marge de cette conférence qu'il faut attendre des percées dans la résolution du conflit.

Si la conférence d'Annapolis, si laborieusement organisée par le Président Bush et son Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, ne parvenait qu'à ce résultat-là, cette conférence aurait eu raison d'être.

Bernard Koch

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