"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, janvier 13, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters



Rice au Proche-Orient pour appuyer
une relance du processus

par Guy Schecter

TEL AVIV (Reuters) - Condoleezza Rice est attendue samedi en Israël pour la première étape d'une nouvelle tournée destinée à relancer le processus de paix au Proche-Orient, mais la secrétaire américaine d'Etat a prévenu qu'elle n'était porteuse d'aucun nouveau plan de paix.
"Je ne viens pas avec une proposition, je ne viens pas avec un plan", a-t-elle dit aux journalistes l'accompagnant avant son atterrissage à Tel Aviv.
Son entourage s'est efforcé d'atténuer les attentes de ce voyage, son huitième dans la région en deux années passées à la tête du département d'Etat. Rice, explique-t-on, vient pour évaluer la situation et voir ce qu'il serait possible de faire.

Après s'être entretenue samedi soir à Jérusalem avec des ministres israéliens, elle devrait rencontrer dimanche le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah. Une entrevue avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, est prévue lundi.
"J'espère que ce voyage permettra véritablement d'avoir des consultations intensives", a-t-elle expliqué. "Si on ne pose pas très bien les fondations, l'entreprise ne réussira pas. Et je pense que nul plan ne peut être 'made in America' (produit en Amérique)."

La mission diplomatique de Rice a un autre enjeu : amener les pays arabes à participer à la stabilisation de l'Irak.
Elle fera passer le message en Jordanie, en Egypte, en Arabie saoudite et au Koweït, où elle s'arrêtera la semaine prochaine. L'Irak sera aussi au centre de ses escales en Allemagne et en Grande-Bretagne.
Sa venue suit de quelques jours à peine l'annonce par le président George Bush de sa nouvelle stratégie en Irak, qui comporte notamment l'envoi de 21.500 soldats supplémentaires.
Les alliés européens et arabes de Washington font pression pour que l'administration américaine, accaparée par la guerre en Irak, se réengage dans la recherche d'une solution au conflit israélo-palestinien.

Condoleezza Rice a souligné qu'elle souhaitait discuter d'une accélération de la mise en oeuvre de la "feuille de route", initiative internationale soutenue par les Etats-Unis pour la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats.
Mais ni les Israéliens, ni les Palestiniens n'ont appliqué les obligations qui leur incombaient de mettre en oeuvre dans ce cadre.


FRONTIÈRES PROVISOIRES ?

Olmert et Abbas, qui se sont rencontrés le 23 décembre, sont néanmoins convenus d'essayer de relancer des négociations de paix gelées depuis 2000.
Et Rice devrait exhorter Olmert à remplir les engagements qu'il a pris lors du sommet de décembre en retirant des barrages en Cisjordanie et en versant à l'administration palestinienne les quelque 100 millions de dollars de taxes perçues par Israël au nom de l'Autorité palestinienne mais gelées après l'arrivée au pouvoir des islamistes du Hamas.
Mais la situation est compliquée, côté israélien, par l'affaiblissement politique d'Olmert, consécutif à la guerre contre le Hezbollah libanais l'été dernier et à une série de scandales politico-financiers.

Côté palestinien, les tensions exacerbées entre le Fatah du président Abbas et le Hamas à la tête du gouvernement sont une entrave à la relance des négociations de paix.
Le Mouvement de la résistance islamique refuse de reconnaître l'existence d'Israël, de renoncer à la lutte armée et d'entériner les accords intérimaires de paix signés par le passé.
Mercredi, le chef en exil du bureau politique du Hamas, Khaled Méchaal, a pourtant déclaré à Reuters que l'existence d'Israël était une réalité mais que sa reconnaissance formelle ne serait envisagée qu'après la création d'un Etat palestinien. Olmert a balayé ces commentaires.
Sa ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a exposé pour sa part à ses interlocuteurs américains une proposition de relance qui verrait la proclamation dans un délai de deux ans d'un Etat palestinien avec des frontières provisoires, a-t-on appris de sources israéliennes.
Mahmoud Abbas a constamment rejeté ce type d'idée. Les Palestiniens redoutent que des frontières provisoires ne se muent à terme en frontières définitives, et que leur Etat soit un Etat morcelé.
"Nous ne croyons pas que ce plan serait susceptible de mener à une solution politique, ni même à ouvrir la porte à une relance du processus de paix", souligne Yasser Abed Rabbo, un proche conseiller d'Abbas. /HPA

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