"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, avril 28, 2006

PASSERELLE


Source : REGARDS
revue et site de la Communauté
Juive Libérale de Belgique
Article mis en ligne le 28 04 06

A quelques jours de la formation du nouveau gouvernement israélien, sans doute au lendemain des cérémonies du 58è anniverdaire de l'Etat d'Israël, le politologue israélien, Denis Charbit, publie un portrait croisé des deux principaux leaders : Ehud Olmert, Parti Kadima, et Ami Peretz, Parti Travailliste.



EHOUD OLMERT - AMIR PERETZ



La victoire mitigée de la formation centriste Kadima inspire quelque appréhension sur la constitution du nouveau gouvernement qu’Ehoud Olmert devra présider seul, sans l’ombre tutélaire de celui dont il était le dauphin par intérim. Et avec Amir Peretz pour principal partenaire.
Pour satisfaire les revendications sociales, dont certaines sont fort légitimes, réclamées par les partis candidats à participer à la coalition, Olmert devra déployer beaucoup de doigté et de savoir-faire. Certes, il remportera sans trop de difficulté la première manche car aussitôt la confiance accordée, la Knesset votera le budget séance tenante avec presque six mois de retard. Et cependant, aussi longues et ardues, voire épuisantes que soient ces tractations politiques (et on peut compter sur tous les partis pour y mettre du leur), il est de l’intérêt du pays comme de chacune des formations pressenties de boucler un accord dans les meilleurs délais. Certes, la loi prévoit jusqu’à 42 jours pour y parvenir. En dépit des crises prévisibles, feintes ou réelles autour du programme de gouvernement, sans oublier la distribution respective des portefeuilles ministériels, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’ils y parviendront. Ce n’est pas, en vérité, la formation même du gouvernement qui fait problème, mais le degré de stabilité dont il jouira et, au final, sa durée. Les cabinets précédents ont tous été dissous avant l’échéance requise. Or, avec un score de 29 sièges, qui mérite la mention «passable» et la traditionnelle recommandation «peut mieux faire», la stabilité gouvernementale est plus qu’aléatoire. Même l’addition des 19 sièges des Travaillistes, qui, sans nul doute, agiront avec loyauté, ne suffit pas à atteindre le cap fatidique des 60 députés, pas même 50. Il est de toute façon trop tôt pour donner une évaluation fondée tant qu’on ignore quels sont les partis qui intègreront la coalition : le Shas ou le Judaïsme de la Torah? Le Meretz ou le Parti nationaliste d’Avigdor Liberman? Une refondation nécessaire Les combinaisons sont multiples, mais quoi qu’il en soit, plus le nombre de partenaires est important, plus l’action gouvernementale pourra être menée rondement sans craindre les velléités d’indiscipline de tel ou tel député récalcitrant. Il apparaît très risqué de se comporter en rebelle. Ceux qui n’ont pas craint de mener la vie dure à Sharon lors de la précédente législature n’oublieront pas la leçon de sitôt : pas un seul d’entre eux n’est aujourd’hui député. Et quand bien même leur fronde était motivée par de vraies convictions idéologiques, l’opinion n’a eu pour eux aucune once de compassion tant on a jugé leur exclusion bien méritée. Ehoud Olmert ne bénéficiera pas de l’état de grâce compte tenu du fait qu’il a déjà disposé de plus de 100 jours pour exercer le pouvoir. Mais il faut espérer que son vœu de constituer une coalition stable puisse être exaucé. Le pays a trop longtemps été en campagne électorale, depuis la fin novembre avec la victoire d’Amir Peretz à la tête du Parti travailliste et la fondation de Kadima par Ariel Sharon, et l’opinion s’impatiente de voir les ministres dans le feu de l’action, d’autant que les candidats n’ont pas lésiné sur les promesses d’un nouveau style, d’une nouvelle approche. Il y va non seulement de leur crédibilité personnelle, de l’image de leur parti dans l’opinion, mais d’une refondation nécessaire de la démocratie israélienne qui souffre de manière patente d’une crise que le taux d’abstention, si élevé cette fois, a confirmée. Il est urgent d’y remédier, et la responsabilité première en incombe au futur gouvernement. Mais plus que l’attitude des députés membres de la coalition, plus que le comportement des ministres dans leur fief et lors des réunions du Conseil, que l’on peut évaluer de manière assez précise, il est un mystère qui, à ce jour, reste entier. Il déterminera le sort de ce gouvernement et de cette 17e Knesset : le couple Olmert-Peretz, Peretz-Olmert.


Denis Charbit




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