INFODERNIERE
LE PATRICK BRUEL NOUVEAU EST ARRIVE.
Lundi 20 mars 2006, le cru Patrick Bruel va débarquer dans les bacs des rayons disques. Titre du nouvel album "des souvenirs devant" (sony music). La machine Bruel est en marche. Tournées, émissions de télé, interviews tous azimuths.
C'est dans l'une d'entre elles, Le Parisien daté du Samedi 18 mars, en répondant aux questions d'une sélection de lecteurs du Quotidien de St Ouen, que Patrick Bruel s'est exprimé pour la première fois sur des sujets d'actualité qui le tiennent à coeur : le racisme, l'antisémitisme et sur son Algérie natale.
"Pour un artiste, s'engager c'est un droit"
A propos du racisme qui progresse, que compte-til faire contre ce phénomène, lui demande-t-on :
" Ce que j'ai toujours fait.Je prends la parole avec ou sans micro, quand c'est utile. Que l'artiste s'engage? Je pense que c'est un droit. Je ne sais pas si c'est pas u devoir.Il fait ce qu'il veut. Moi, je suis là. Je ne regrette rien.Pourtant, j'ai été très seul quand j'ai annulé mes concerts en 1995 dans trois villes du Front National. Je me suis senti très isolé par le reste des artistes, la presse. Je n'ai pas compris. Plus tard, j'ai su que j'avais eu raison de tenir bon. En 2002, j'ai consacré beaucoup de mon temps à convaincre des dizaines de proches à alller voter Jospin parce que je savais que le premier tour allait se jouer dans un mouchoir de poche".
"Ce n'est pas la communauté juive qui est en danger, mais la République qui est en danger".
Comment vit-il l'antisémitisme qui existe toujours, comme le prouve le meurtre d'Ilan Halimi :
"Quand j'ai entendu dire que ce n'était pas un crime antisémite, j'étais meurtri. Cet acte a fait appel aux valeurs les plus ancestrales, les plus diaboliques de l'antisémitisme qui consistent à dire que le Juif a de l'argent, et que s'il n'en a pas, sa communauté est assez forte pour le soutenir et payer.
Ce que les gens ne savent pas, c'est que le seuil de pauvreté de la communauté juive de France est en desous de celui de la moyenne nationale. Il y a des juifs qui vient à 7 dans un un 50 m2, dans les cités, ce ne sont pas les seuls, mais eux, leurs enfants, quand ils descendent dans pour jouer, ils se font esquinter.
C'est une catastrophe de transférer le conflit israélo-palestinien ici, dans nos murs, dans nos écoles, dans nos banlieues.
Il faut faire appel aux communautés pour calmer le jeu et je suis d'ailleurs très choqué qu'à la manifestation en hommage à Ilan Halimi, 90% des gens de confession juive, en tout cas pour les artistes. Ce n'était pas la commauté juive qui était en danger, mais la République.
"Il faudra que ce soit symbolique, pour un concert"
Sur son retour dans sa ville natale, Tlemcen, en Algérie, le ton est nostalgique, mais laisse planer l'espoir : "Ni à Tlemcen, ni ailleurs en Algérie.J'ai souhaité y retourner une ou deux fois, mais c'était compliqué. Maintenant, j'ai décidé que cela ne sera pour des vacances. Il faudra que ce soit symbolique, pour un concert. Ce serait beau."
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