"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, janvier 02, 2006

PASSERELLE


ARTS J SHOW


SURLABOBINE



LE CINEMA ISRAELIEN...
SOUS LES PROJECTEURS.



Source : Yediot Arahonot, via la newsletter du CRIF


2006 s'annonce comme une année exceptionnelle pour le cinéma israélien
02/01/06




Vingt films israéliens sont actuellement à divers stades de production. Ils réunissent des grands noms du cinéma et de grands comédiens qui nous feront oublier l’année très moyenne qu’a connu le cinéma israélien en 2005.(Les films israéliens qui ont marché en France , ont été tournés en 2004). Premier coup d’œil sur les huit films les plus intéressants, ceux qui ont des chances de faire de grosses recettes en 2006.


2004 a été une excellente année pour le cinéma israélien. Elle a donné 24 films, un nombre sans précédent. Sept d'entre eux sont devenus de véritables succès avec plus de cent mille spectateurs chacun. Le plus éclatant, "Au bout du monde à gauche", avec 500 000 spectateurs, a été le deuxième film au box office israélien en 2004 (films étrangers inclus). Avec près d'un million et demi de billets vendus pour les films israéliens en 2004, et avec 5 crus israéliens parmi les 20 grands succès au box office de la même année, il semblait que le cinéma israélien fasse un come-back remarquable.
Puis sont arrivés les films de 2005. Dix en tout, dont cinq déjà sur les écrans. Il semble que les recettes sont assez moyennes et il serait étonnant de trouver plus d'un film en haut de l'affiche, sur les cinq autres restants. Même dans ce cas, nous pouvons supposer que cela ne sera qu'un succès assez restreint. Pourquoi ? Comment ? A qui la faute ? Il existe certainement d'excellentes réponses à toutes ces questions mais nous sommes là aujourd'hui, non pas pour mener l'enquête mais pour louer les résultats. Il suffit de survoler les films qui arriveront sur les écrans si tout va bien en 2006 et qui en sont actuellement à diverses phases de la production pour que notre pouls s'accélère et qu'un grand sourire s'affiche sur notre visage. Catastrophes exceptées, cela s'annonce être une année phénoménale (je déteste donner de faux espoirs, surtout à moi-même, mais il semble que dans ce cas, on ne peut qu'être optimiste).
Pourquoi 2006 semble-elle être si intéressante ? Tout d'abord, à l'encontre de la tradition cinématographique israélienne où les cinéastes mettent en scène un film tous les cinq ans, (sauf s'ils s'appellent Haïm Bouzaglo ou Amos Gitaï), nous verrons l'année prochaine quatre films réalisés par de grands cinéastes qui ont connu le succès en 2004 : Avi Nesher ("Au bout du monde à gauche"), Eitan Fox ("Tu marcheras sur l’eau"), Joseph Cedar ("Feu de Camp") et Shemi Zarhin ("Bonjour Mr. Chlomi"), qui a eu un succès moyen au cinéma mais a fait un triomphe étonnant en DVD).

1. « Pour de vrai » ("Al emet")
Scénario : Avi Nesher et Adar Galron
Réalisation : Avi Nesher
Phase : Casting et avant-production

Deux ans après son film come-back, " Au bout du monde à gauche", Avi Nesher bat le fer tant qu'il est chaud et s'apprête à tourner un nouveau film. Tout comme dans " Au bout du monde à gauche", il s'agit là aussi d'un coproduction franco-israélienne (Sharon Arel, ancienne partenaire de Nesher pour les scénarios et la production de "La troupe" et "Dizengoff 99", fait aussi son come-back, mais en tant que propriétaire de Capitol, la plus grande société de production indépendante du Royaume-Uni, qui a produit "Gosford Park" de Robert Altman et "Spider" de David Cronenberg).
Afin de répéter le succès du casting qui ont fait de Liraz Charhi et de Neta Garti des vedettes, la majorité des actrices d'Israël ont passé une audition. La production française, quant à elle, non seulement enverra un directeur de la photographie français, mais encore mène-t-elle des négociations sont également en cours avec quatre actrices françaises célèbres, dont l'une sera choisie pour jouer le rôle d'une mystérieuse "femme fatale".
La trame du film: à Safed, dans un école religieuse pour filles, des relations complexes se tissent entre des élèves surdouées et une parisienne au passé mystérieux. Nesher a écrit le scénario avec la dramaturge Adar Galron, auteur de "Mikvé", qui a remporté le prix de la meilleure pièce de théâtre de l'année. Le tournage, prévu pour cet hiver, aura lieu à Safed début 2006.


2. « Beaufort »
Scénario : Joseph Cedar et Ron Lechem
Réalisation : Joseph Cedar
Phase : Casting et avant-production

Joseph Cedar a réalisé jusqu’à présent deux films : « Time of favor » et « Feu de camp » et les deux ont été lauréats du Prix du meilleur film, décerné par l’Académie cinématographique d’Israël. On se rappellera que « Feu de Camp » l'avait emporté sur quelques favoris lors du concours de 2004, l’un des plus ardus qui ont eu lieu jusqu'ici. On peut se demander si cela se reproduira une troisième fois.
En théorie, le film paraît être la plus ambitieuse des réalisations de Cedar. « Beaufort » relate l’histoire des soldats du poste du Beaufort, au Sud-Liban, au cours des derniers mois précédant son évacuation et sa destruction par Tsahal en mai 2000. Le film est basé sur le livre du journaliste Ron Lechem « S’il est un paradis », dont la parution est attendue dans les prochaines semaines. Le tournage du film, qui aura pour directeur de la photographie Assaf Soudri (lauréat du prix Ofir pour le film "Attash"), devrait commencer en hiver 2006.


3. « Méduses »
Scénario : Shira Guéfen
Réalisation : Shira Guéfen et Etgar Keret
Phase : Début de tournage la semaine prochaine

Contrairement aux autres cinéastes mentionnés dans cet article, ce projet est le seul réalisé par des créateurs pour qui c’est le premier long métrage. Néanmoins le film est le plus attendu. Etgar Keret, réalisateur du film avec sa compagne Shira Guéfen (qui a écrit le scénario), va essayer de prouver que son exceptionnel talent littéraire s’adapte aussi bien au cinéma. Le film est une coproduction franco-israélienne pour laquelle Antoine Héberlé, directeur de la photographie (« Sous le sable », de François Ozon), vient spécialement en Israël.
Le film raconte trois histoires féminines. L’une trouve une petite fille de cinq ans, ne parlant pas et se trouve dans l’obligation de s’en occuper. La deuxième se casse la jambe le jour de son mariage et la troisième est une dame de compagnie philippine qui entretient une relation complexe avec une vieille dame aigrie.
Les intrigues s'entremêlent sur la plage de Tel Aviv. Dans les rôles principaux : Sara Adler, Naama Nissim, Assi Dayan, Dror Keren et Tsahi Grad. Le début du tournage est prévu pour le 30 octobre.


4. « La bulle »

Scénario : Gal Ochovski
Réalisation : Eitan Fox
Phase : Tournage

« Tu marcheras sur l’eau » n’a pas eu le seul mérite d’amener près de 150 000 spectateurs dans les salles de cinéma israéliennes, c’est aussi le film israélien qui a enregistré un montant de recettes record aux États-Unis : 2,7 millions de dollars, avec environ 270 000 entrées. Les relations qu’ont tissées Gal Ochovoski et Eitan Fox avec les distributeurs mondiaux les ont encouragés à créer leur propre société de production et à entreprendre rapidement le tournage de leur nouveau film. « La bulle » est l’histoire de trois Tel-Aviviens du quartier branché de Shenkin, déconnectés de la politique et auxquels le conflit israélo-palestinien éclate en pleine figure. Les trois hommes qui vivent et travaillent dans le quartier Shenkin se lient à un jeune Palestinien. Noam (Ohad Kelner) tombe amoureux de lui et ils essaient de lui fabriquer une identité fictive et de le réinventer. Mais la réalité ne manque pas de leur faire franchir la ligne (verte). Le film, tourné par Yaron Shahaf (« Prendre femme »), est en plein tournage dans le quartier Shenkin.


5. « Aviva mon amour »
Scénario et réalisation : Shemi Zarhin
Phase : montage

Shemi Zarhin ("Lilsada") qui a connu un succès inattendu avec « Bonjour Mr. Shlomi », amène à l’écran le film qu’il prépare depuis des années, se déroulant dans sa ville natale, Tibériade. Aviva, cuisinière dans un hôtel de la ville, rêve d’être écrivain. Son mari est au chômage, ses enfants sont problématiques, sa sœur a des ennuis et elle essaie de naviguer entre ses obligations familiales et son rêve. Sa rencontre avec un écrivain célèbre de Tel Aviv semble à première vue être le premier pas vers la réalisation de son rêve, mais s’avère la piéger dans une impasse. Assi Lévi joue le rôle d’Aviva, Dror Keren, celui de son mari, Rotem Abouav, celui de la sœur et Sasson Gabay interprète le personnage de l’écrivain. Le film a été tourné par Itzik Fortel au printemps, à Tibériade et à Tel Aviv. La compagne de Zarhin, Einat Galzer-Zarhin (lauréate cette année du Prix de l’académie pour le montage du film « Quel endroit merveilleux »), se charge ces jours-ci du montage.


6. « Une terre de folie »
Scénario et réalisation : Dror Shaul
Phase : montage

Le cinéma israélien suscite un immense intérêt à l’étranger ces deux dernières années. Prix dans les grands festivals, contrats de distribution, coproductions. Les créateurs israéliens se positionnent. Dror Shaul (« Opération grand-mère », « Sima Vaknin, sorcière »), par exemple, est arrivé avec le scénario du film « Terre de folie » jusqu’aux ateliers pour scénaristes de Sundance (Robert Redford) et par la suite à ses prestigieux ateliers de réalisation (où ont été développés notamment les premiers films de Paul Thomas Anderson, Quentin Tarentino et Miranda July). Dans un style aigre-doux, le film, basé sur des souvenirs personnels du réalisateur, relate la vie d’un garçon de 12 ans dans un kibboutz du sud du pays, dans les années 1970. Des investisseurs japonais et allemands ont uni leurs investissements pour ce film qui est la première coproduction japonaise effectuée en Israël. Ce film, comme « Méduses » et « Pour de vrai », a été filmé par un directeur de la photographie étranger, l’Allemand Sebastian Edschmid. "Le film", nous informe Shaul, "est au premier stade du montage". Les acteurs principaux sont Ronit Youkowicz, Shay Avivi et Gal Zayd.


7. " 'Hen"
Scénario et réalisation : Eitan Aner
Phase : montage

Eitan Aner compte parmi les réalisateurs et les scénaristes les plus doués d’Israël. Si je le dis expressément, c’est parce que l’on ne le remarque pas toujours. Ne prêtez pas attention à ses travaux "alimentaires" comme sit-coms et reality et considérez plutôt les beaux films dramatiques dont il est l’auteur et le réalisateur pour la télévision: le superbe « L’ombre de ton sourire », l’émouvant « Face de poker », le film à succès « Vilain Benny » et le sympathique "Bambi saute à l'eau". Il s’est essayé l’année dernière en tant que réalisateur de films dont il n’est pas l’auteur (« Riki, Riki », écrit par Dalit Kahan) et le résultat n’est pas homogène. Conclusion : Aner doit se consacrer à la réalisation de ses propres scénarios. « 'Hen » devient donc son premier véritable long métrage, d’où l’intérêt qu’il suscite. 'Hen est un jeune garçon qui essaie de pénétrer dans le monde des concours de danse afin de se rapprocher d’une jeune fille dont il est amoureux. Rôles principaux : Avi Koushnir et Genia Dodina. Le film a été tourné cet été à Ashdod par Itzik Fortel. Le film est actuellement en cours de montage.


8. « Bras d’honneur »
Scénario : Gal Zayd et Yaakov Eyali
Réalisation : Tzahi Grad
Phase : montage

« Girafes », le premier long métrage de l’acteur Tzahi Grad en tant que réalisateur, n’a pas eu grand succès commercial. « Mars Tourki », dont le scénario a été écrit par Gal Zayd avec Limor Nahmias, n’a pas été non plus une grande réussite. Pourquoi ce film figure-t-il alors dans notre liste ? Parce que j’ai eu l’occasion de lire son scénario il y a quelques années, alors qu’il s’appelait encore « Michael Kleinhaus » et que c’était l’un des meilleurs scénarios israéliens que j’avais lus ces dernières années. En espérant que le film n’a pas été démoli lors du tournage ou du montage, ou qu’il n’a pas été réécrit depuis que je l’ai lu, il a un grand potentiel de réussite et ceci avant tout parce qu’il semble être pour l’instant la seule comédie de l’année. L’histoire d’un Tel - Avivien pas trop débrouillard qui décide de se venger du voyou qui a détruit sa voiture, sans savoir qu’il s’agit du roi du « milieu » de Tel - Aviv. Les aventures du névrotique Michael Kleinhaus tombant peu à peu aux mains de Dreyfus, baron du crime, sont drôles et pleines de rebondissements, dans le scénario tout au moins. Gal Zayd, Keren Mor et Asher Tzarfati jouent les rôles principaux. Shay Goldman (« Pour des yeux occidentaux ») a tourné le film en vidéo haute définition, jusqu’à ces toutes dernières semaines. Les résultats sont à présent au montage.

Et aussi : murmures intéressants des coulisses de « Les choses derrière le soleil », le premier film de Youval Scheferman et de « Pitié » première réalisation de Yaniv Amodaï, mais il est difficile de savoir quand ces films seront prêts et comment sera le résultat final. Il en est de même pour « Mela'h Haharetz » ("Le sel de la terre") de Ouri Barabach. Le scénario éveille l’intérêt. Des réservistes utilisent leur période de service militaire comme alibi et d'un dépôt d'armes pour cambrioler une banque. Ce premier partenariat entre Uri Barabach et le directeur de la photographie David Gurfinkel contribue également à l’intérêt porté à ce film. Et nous nous armons de patience en attendant les come-back de Renan Shor (« Les isolés ») et d'Ayelet Menahami (« Noddle »). Ces derniers reprennent le chemin des plateaux de tournage après presque 20 ans d’absence.



Yaïr Raveh
Yediot Aharonot,

du 21 octobre 2005






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