BILLETDOUX
de Philippe MEYER
de Philippe MEYER
Nouvelle fausse note de Barenboïm
Le célèbre, mais non moins sulfureux, chef d’orchestre Daniel Barenboïm a une fois de plus fait parler de lui au-delà de la seule sphère musicale. A l’occasion de la signature en Israël de son dernier ouvrage, rédigé avec l’écrivain décédé depuis Edward Saïd, Barenboïm a repoussé à plusieurs reprises une jeune journaliste de la radio de l’armée israélienne Galei Tsahal qui venait notamment l’interroger sur son récent concert donné à Ramallah. Quel péché avait donc commis cette jeune femme pour s’attirer les foudres du musicien ? Etre simplement vêtue de l’uniforme de Tsahal, une obligation pour elle dans le cadre de son travail. Barenboïm lui a expliqué qu’il n’était pas question pour lui de se laisser interroger par une soldate portant l’uniforme, et a tenté de lui arracher ses grades en déclarant : « Comment osez-vous vous présenter à moi vêtue de cette manière ? ».
L’affaire a fait grand bruit en Israël et le directeur de la station a qualifié l’attitude Barenboïm d'« insolente ». Il a affirmé que « les journalistes de Galei Tsahal continueraient de porter l’uniforme avec fierté ». Un peu plus tard, la ministre de l’éducation Limor Livnat s’est à son tour déclaré scandalisé par cette attitude sectaire et intolérante, mais désormais coutumière de la part d’un homme qui n’hésite pas à soutenir à longueur d’année le peuple palestinien et à attaquer l’Etat d’Israël, se comportant ainsi « comme les plus grands détracteurs d’Israël et du peuple juif ».
Il faut dire que le chef d’orchestre, possédant la double nationalité argentine et israélienne, n’en était pas là à son premier coup d’éclat. L’homme n’a jamais hésité à employer la provocation de mauvais goût à l’encontre de l’Etat juif. Rappelons que le 7 juillet 2001, , il a dirigé, en Israël même, un orchestre jouant un morceau du compositeur Wagner. Jamais ce musicien, antisémite notoire et préféré de Hitler, n’avait été jusque là interprété en Israël où sa musique est interdite. Ce geste de Barenboïm lui avait alors valu un appel au boycott de la part de la commission de la Knesset chargée de la culture et de l’éducation. Par la suite, les attaques virulentes contre le gouvernement israélien et sa politique n’ont jamais cessé et, au plus fort de la 2ème initifada, ses concerts au cœur même de Rammalah se sont succédés comme autant de gestes de solidarités envers ses amis palestiniens.
Au moment où la situation politico-militaire évolue de façon considérable dans la Région, et où Israël vient de procéder à un geste historique pour la paix, on ne peut que s’étonner qu’un homme se disant aussi éclairé continue à rester volontairement aveuglé par des œillères qu’il s’est lui même posées. Quand la lumière de la musique demeure impuissante à recouvrir l’obscurité de la bêtise.
Le célèbre, mais non moins sulfureux, chef d’orchestre Daniel Barenboïm a une fois de plus fait parler de lui au-delà de la seule sphère musicale. A l’occasion de la signature en Israël de son dernier ouvrage, rédigé avec l’écrivain décédé depuis Edward Saïd, Barenboïm a repoussé à plusieurs reprises une jeune journaliste de la radio de l’armée israélienne Galei Tsahal qui venait notamment l’interroger sur son récent concert donné à Ramallah. Quel péché avait donc commis cette jeune femme pour s’attirer les foudres du musicien ? Etre simplement vêtue de l’uniforme de Tsahal, une obligation pour elle dans le cadre de son travail. Barenboïm lui a expliqué qu’il n’était pas question pour lui de se laisser interroger par une soldate portant l’uniforme, et a tenté de lui arracher ses grades en déclarant : « Comment osez-vous vous présenter à moi vêtue de cette manière ? ».
L’affaire a fait grand bruit en Israël et le directeur de la station a qualifié l’attitude Barenboïm d'« insolente ». Il a affirmé que « les journalistes de Galei Tsahal continueraient de porter l’uniforme avec fierté ». Un peu plus tard, la ministre de l’éducation Limor Livnat s’est à son tour déclaré scandalisé par cette attitude sectaire et intolérante, mais désormais coutumière de la part d’un homme qui n’hésite pas à soutenir à longueur d’année le peuple palestinien et à attaquer l’Etat d’Israël, se comportant ainsi « comme les plus grands détracteurs d’Israël et du peuple juif ».
Il faut dire que le chef d’orchestre, possédant la double nationalité argentine et israélienne, n’en était pas là à son premier coup d’éclat. L’homme n’a jamais hésité à employer la provocation de mauvais goût à l’encontre de l’Etat juif. Rappelons que le 7 juillet 2001, , il a dirigé, en Israël même, un orchestre jouant un morceau du compositeur Wagner. Jamais ce musicien, antisémite notoire et préféré de Hitler, n’avait été jusque là interprété en Israël où sa musique est interdite. Ce geste de Barenboïm lui avait alors valu un appel au boycott de la part de la commission de la Knesset chargée de la culture et de l’éducation. Par la suite, les attaques virulentes contre le gouvernement israélien et sa politique n’ont jamais cessé et, au plus fort de la 2ème initifada, ses concerts au cœur même de Rammalah se sont succédés comme autant de gestes de solidarités envers ses amis palestiniens.
Au moment où la situation politico-militaire évolue de façon considérable dans la Région, et où Israël vient de procéder à un geste historique pour la paix, on ne peut que s’étonner qu’un homme se disant aussi éclairé continue à rester volontairement aveuglé par des œillères qu’il s’est lui même posées. Quand la lumière de la musique demeure impuissante à recouvrir l’obscurité de la bêtise.
Philippe Meyer
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