"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, juin 02, 2013

APRESUNETAT
DUCRIFDESASTREUX
UNCONSISTOIRE
AUBOUDDUROULEAU,
UNVRAICAPHARNAÜM



Avenir du Judaïsme



Blog de l'association Avenir du Judaïsme (http://www.avenirdujudaisme.fr) dont la mission est de "promouvoir par tous moyens le débat intellectuel et spirituel, le pluralisme et la démocratie dans la communauté juive" de France.


Usé pour certains, décevant pour d’autres, le Consistoire est à la recherche d’un nouveau souffle, d’une nouvelle orientation, d’un nouveau départ. C’est essentiel tant la place qu’il occupe et les missions qu’il porte sont centrales pour la communauté juive.

Le consistoire, fidèle aux valeurs qui sont les siennes depuis plus de deux siècles, doit être le gardien et le bâtisseur de ce judaïsme authentique mais ouvert, dans le strict respect de la Halakha.

Le consistoire doit être cette maison pour tous les juifs, sans exclusive ni sans a priori, respectueux des différences et des spécificités de chaque juif, à l’écoute et au service de tous les juifs, qui les accueille, les défend, et garantit l’avenir juif de leurs enfants.

Le consistoire doit incarner ce judaïsme ancré dans les valeurs de la République, et défendant cette voie centrale juive éloignée des extrêmes qui la menacent de part et d’autre.

Le consistoire ne doit avoir que cette ambition-là. C’est sa raison d’être. Pour y parvenir, il lui faut se recentrer sur ses véritables missions et se donner les moyens de cette renaissance.

Le « Congrès des communautés juives » organisé en grandes pompes par le Consistoire le 2 juin prochain s’inscrira-t-il dans cette noble ambition ? On peut en douter.



Quelques questions à ce sujet pour tenter d’y voir plus clair.

•Pourquoi organiser une deuxième édition alors que bon nombre des conclusions tirées de la première édition qui s’est tenue en mars 2012 n’ont pas encore fait l’objet d’un réel débat au sein du Conseil d’administration du consistoire de Paris, et ne sont pas encore entrées en application ? Quelle était l’urgence ? Pourquoi ne pas avoir attendu une ou deux années supplémentaires pour laisser le temps aux premières mesures de porter leurs fruits ? Pourquoi remettre dans de belles brochures de nouvelles résolutions, alors que tant d’autres sont restées pour l’heure lettres mortes ?

•Pourquoi mobiliser tellement d’énergie dans l’élaboration de tables rondes et de conférences, alors que tant de sujets déjà précédemment abordés mériteraient maintenant des réponses concrètes et des actes concrets au lieu de de beaux discours déjà entendus et de belles photos déjà vues ?

•Pourquoi avoir repoussé la date initiale de cette manifestation, en la rapprochant ainsi étrangement de l’élection du Consistoire de Paris du 24 novembre prochain, et en l’inscrivant ainsi pendant la campagne électorale ?

•Pourquoi dépenser de telles sommes, qui n’ont pas fait l’objet d’un budget précis et validé par le Conseil d’administration du Consistoire de Paris avant de l’avoir engagé, pour organiser un tel évènement marketing à coups de publicités, de location de salle, et autres prises en charge diverses et variées, alors que les besoins des communautés et la crise économique qui sévit obligeraient à davantage de retenue et de pudeur ? Certes, on nous dira que quelques sponsors trouvés au dernier moment financent – en partie seulement – ces lourds frais engagés. Mais ces recettes-là n’auraient-elles pas pu trouver un meilleur usage ?

•Pourquoi ne pas apporter de vraies réponses, et les appliquer, aux questions déjà maintes fois posées en vain sur des sujets pourtant essentiels pour la communauté, comme la place digne et juste de la femme dans le strict respect de la Halakha, ou le statut et la formation des rabbins, au lieu de continuer de se perdre dans de nouvelles discussions bien-pensantes ?

•Pourquoi ne pas aborder ouvertement les sujets tabous concernant le fonctionnement et la gouvernance de l’institution consistoriale, ou le Chalom et de l’unité de la communauté, au lieu de les laisser sous silence ?

•Pourquoi ne pas passer enfin des paroles aux actes ?


En clair, pourquoi avoir organisé cette grand-messe du 2 juin, alors que le consistoire a tant d’autres choses à faire ?



Philippe Meyer
Vice-président du Consistoire de Paris Ile de France
Directeur d'Information Juivz

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