"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, avril 24, 2013

LERACISME
SURLENET
SELIBERE
Source : Hakim Arabdiou via lhumanite.fr
en ligne le mardi 23 avril 2013





Sur Internet, les idées racistes
ont pris leurs aises



C'est un scandale!


Un site conjuguant
délire islamiste et fasciste
déverse sa haine
en 
toute impunité.



«Obama : le premier ¬président juif des USA ! » « Faut-il parler avec les juifs ? » « Sur l’enjuivement en cours de la ¬société française »… Voilà sur quoi vous pouvez tomber en surfant sur Internet. Il suffit de quelques clics de souris, par exemple dans le cadre d’une recherche d’informations sur Béla Kun. Le lien entre le principal dirigeant de la République hongroise des conseils de 1919 et de telles ignominies antisémites ? Aucun, évidemment. Si ce n’est le délire d’un site, Radio Islam, et de son animateur, Ahmed Rami.



Des révolutionnaires communistes aux Américains, en passant par l’imam de la mosquée de Paris, tout y passe. Mais comment se fait-il qu’un tel site, alimenté par ailleurs par les contributions du tristement célèbre négationniste Robert Faurisson, soit accessible en France ? Internet est-il à ce point devenu un espace de non-droit, où des extrémistes peuvent déverser leur haine en toute impunité ? En 1990, Ahmed Rami fut condamné en Suède, son pays de résidence, pour incitation à la haine raciale. À l’époque, Radio Islam émettait sur ses ondes. Elle fut interdite, mais quelques années après avoir purgé sa peine de six mois de prison, l’ancien militaire marocain en exil la ranima, cette fois en utilisant Internet, plus difficile à encadrer par les États. En 2000, cependant, la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance (TGI) de Paris a été saisie. Rami écopa d’une amende de 300 000 francs, dont il ne s’est jamais acquitté cependant car, vivant en Suède, la justice française n’a pu faire appliquer la sentence. Et aujourd’hui, non seulement le site est toujours en ligne, mais Rami peut animer tranquillement sa page Facebook…



Ce genre de découverte, que chacun peut faire depuis son bureau ou son salon, prend une résonance particulière dans la période, marquée par le bras de fer judiciaire avec la société américaine Twitter. Le 24 janvier dernier, le TGI de Paris exigeait du réseau social qu’il -communique toutes les données susceptibles d’identifier les auteurs de tweets (140 signes au maximum) tombant sous le coup de l’incitation à la haine raciale et de l’apologie des crimes contre l’humanité. Cette décision de justice faisait suite à une démarche de plusieurs associations, dont l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui avaient repéré en octobre 2012 une série de tweets antisémites. Constatant que les messages en question sont toujours en ligne, l’UEJF a décidé, il y a quelques jours, d’attaquer Twitter au pénal. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! » avait proclamé en son temps le révolutionnaire Saint-Just. Ne faut-il pas reprendre d’urgence le fil de cette réflexion ?


Guy Marie

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