"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, février 03, 2013

NOUVEAU
COUPDEGUEULE
AL'UMP
Source : frequenceesj.com en ligne le samedi 2 février 2013





L’ex-ministre
Jeannette Bougrab
règle ses comptes




Écrit
par
Tristan QUINAULT MAUPOIL 



L’ancienne secrétaire d’Etat en charge de la Jeunesse du gouvernement de Nicolas Sarkozy publie « Ma République se meurt ». Un ouvrage dans lequel elle raconte son parcours, son rejet de l’islamisme et ses malheurs politiques.

On connaissait le livre de Roselyne Bachelot, publié quelques semaines après la défaite de la droite à la dernière élection présidentielle. La ministre de la Santé faisait alors un bilan, critique, du sarkozysme. Une deuxième ex-ministre s’est engagée dans la même voie.

Jeannette Bougrab commence son récit le 17 septembre 2008. A l’Elysée, Nicolas Sarkozy lui remet l’ordre national du mérite devant ses parents. L’ancienne candidate UMP aux élections législatives dans le XVIIIe arrondissement de Paris s’étonne alors du manque de considération du président de la République envers son père. « Il reste cet homme trop pressé, davantage impressionné par des joueurs de football que par un ancien soldat de l’armée française », écrit Jeannette Bougrab. « Je me souviendrai toujours de mon étonnement lorsque je l’ai vu émerveillé comme un enfant devant le père et le fils Djorkaeff, anciennes étoiles du football français ».

Quelques pages plus tard, elle s’insurge du surnom que lui affuble l’ancien conseiller présidentiel – devenu sénateur – . « Pierre Charon m’avait affublé d’un surnom charmant croyant faire un jeu de mot hilarant à partir de mon nom de famille : -bout de gras-, j’en ris encore ».



Pas "l'Arabe de service"

L’ancienne ministre livre son enfance. Fille de harki, elle raconte les brimades et les réflexions tout au long de sa vie. « Le sang qui coule dans tes veines n’est pas français », lui aurait glissé un ancien secrétaire d’Etat de Jean-Pierre Raffarin. Avant d’être ministre, Jeannette Bougrab fut porte-parole de l’UMP, avec Valérie Pécresse. « Elle me présente en précisant que je ne suis pas ‘leur Arabe de service ‘ ». « Les bras m’en tombent mais je ne dis rien. Je reste sans voix. » Valérie Pécresse lui demande alors son appartenance religieuse : « athée », répond Bougrab. Ce à quoi Pécresse répond qu’il ne faudra plus jamais le dire « car selon elle, l’athéisme serait segmentant ». « Je tentais de l’excuser en me disant que cette réflexion devait sans doute lui venir de ses électeurs : les Versaillais », ironise Jeannette Bougrab.

Dans son ouvrage de 216 pages, l’entourage proche de Nicolas Sarkozy est particulièrement critiqué. Comme Henri Guaino, l’ex-plume présidentielle, « se prenant depuis pour le nouveau André Malraux », à qui « on offre une circonscription en or où même un âne gagnerait s’il se présentait sous l’étiquette UMP ». Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée qui s’énerve au téléphone contre la ministre après qu’elle eu appelé au départ d’Hosni Moubarak, toujours soutenu par Sarkozy malgré la révolution : « Il n’y a rien à faire avec les gens comme vous » … « J’avais évidemment compris ce qu’il voulait dire. Les Rama, Rachida et Jeannette, toutes les mêmes ».


Les boules puantes de l'Élysée

L’Elysée toujours, qui organise une campagne de dénigrement dans la presse contre sa propre ministre. Jeannette Bougrab menace alors de démissionner. « Une boule dans l’estomac, je prends mon téléphone et j’appelle Claude Guéant pour lui demander que cessent immédiatement ces attaques. Du jour au lendemain, les médisances ont cessé ».

Plus largement, l’ex-ministre revient sur ses combats : la laïcité, l’école. Très sévère contre l’islamisme, elle consacre de nombreuses pages à critiquer l’importance de plus en plus importante de la religion dans la République. Jeannette Bougrab, dont les deux parents sont musulmans mais pas pratiquants, critique le Coca hallal, la publicité communautaire ou encore la burqa. «Comment la France peut-elle rester indifférente à cette dégradation des droits et des libértés ? » se désole cette fervente militante de la laïcité. « Une France atone, amorphe, éteinte devant les attaques incessantes contre le principe de laïcité et le principe d’égalité. J’ai peur qu’elle perde son identité ».

« Je sais qu’en tenant des propos durs sur l’islamisme, je me mets en danger d’être accusée d’islamophobie ». Mais Jeannette Bougrab, prévient : « Je méprise les esprits conformistes, les bien-pensants, qui n’osent pas affronter ces dérives religieuses qui sont en réalité des dérives totalitaires ».



Jeannette Bougrab,
Ma République se meurt,
Grasset

18 euros,


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