HAINE
ETINTOLERANCE
INVITEES
ALAFËTEDEL'HUMA
CETTEANNEE
LES INDIGENES
DE LA REPUBLIQUE
A L.'ASSAUT
DE LA DEMOCRATIE FRANCAISE
Quand un parti politique sème l'animosité de manière unilatérale dans un conflit dont il ne connait ni les tenants, ni les aboutissants, il ne peut que récolter le trouble et la tempête dans son propre camp qui réunit autour de son parti pris un ramassi de groupuscules prêts à se jeter corps et âmes contre tout idée de débat, contre tous ceux qui ne répondraient à leur critère idéologique. Bref! En avant le diktat.
L'Humanité dans sa fête annuelle vient d'en être témon. La très respectable et attachante essayiste, journaliste, Caroline Fourest qui, depuis une dizaine d'années, dans ses ouvrages et ses chroniques du Monde, dénonce infatiguablement, la montée inquiétante de l'intégrisme religieux en France, d'où qu'il vienne, vient d'en faire les frais cette année. L'essayiste s'est vu "censurée", "éjectéé" manu militari de ce festival de rencontres et de culture fondé, il y a une cinquantaine d'années par un Parti Communiste en pleine extension, alors. Aujourd'hui, réduit à néant.
La liberté d'expression, oui, pour les Indigènes de la République. Mais en "tuant" les ennemis, les opposants, les gêneurs. Non pas des Indigènes de la République, mais des tyrans de la République et par conséquent de la liberté d'expression dont ils se réclament.
Tant que l'Etat, les responsables politiques de tous bords, la socitété civile dans tous ses élèments n'auront pas de répondants énergiques, de réactions vives, face à ses "assassins" de la démocratie et de la République, ces "indigènes" poursuivront leurs méfaits.
J'apporte à Catherine Fourest tout mon soutien, toute ma solidarité et lui dit que dans le combat qu'elle mène, elle n'est pas seule. Elle peut compter sur moi.
Bernard Koch
Caroline Fourest empêchée de parler
à la Fête de L’Humanité
La liberté d’expression en a pris un coup ce week-end. Et une fois de plus, au prétexte d’islamophobie.
La journaliste et essayiste devait prendre la parole samedi à la Fête de L’Humanité pour débattre de « comment faire face au FN ». Quelques dizaines de militants l’ont contrainte à annuler son intervention en l’accueillant avec des « Fourest, dégage » et, selon ses déclarations, des attitudes menaçantes.
Sur Le Parisien.fr qui a révélé l’incident, elle raconte :
« Des gens ont essayé de venir sur scène me lancer divers objets à la figure. Il a fallu évacuer. J’ai insisté auprès des organisateurs pour pouvoir dire au moins un mot et répondre aux propos délirants qui étaient tenus dans la salle par ses agresseurs... La sécurité estimait que c’était très, très violent. [...] Des coups commençaient à s’échanger dans la salle. J’ai quelques personnes qui disent avoir reçu des coups et ont des bleus. La sécurité ne souhaitait pas du tout que je puisse reprendre pour ne pas mettre des gens en danger. »
« Porte-parole de l’islamophobie de gauche »
Caroline Fourest, de même que le Parti de Gauche, ont mis en cause les Indigènes de la République. Sur son blog, la journaliste évoque le sabotage de sa conférence par « ceux qui ont réussi l’exploit d’être en même temps les “idiots utiles” de l’islamisme et de l’extrême droite ».
Le 7 septembre, le site Oumma.com avait appelé à s’opposer à la venue de Caroline Fourest à la fête communiste, l’accusant d’être « la porte-parole de l’islamophobie de gauche ». Une trentaine de « personnalités » ont signé cet appel à la censure :
« Depuis bientôt dix ans, Caroline Fourest mène une action continue pour promouvoir et légitimer des idées islamophobes et discriminatoires au sein de la gauche française. Cette stigmatisation systématique des musulmans a inspiré nombre de dirigeants politiques de droite et d’extrême droite, dont Marine Le Pen. »
Un « délit de blasphème » absolument inacceptable
Outre Oumma.com et les Indigènes de la République, la journaliste met en cause les « Indivisibles » de Rokhaya Diallo, qui lui ont décerné un contestable « Y a bon Awards » (distinguant ce qu’ils estiment être les pires déclarations xénophobes et/ou racistes tenues par des personnalités). Mais aussi le groupe d’extrême droite, vivier du FN, Egalité et réconciliation.
Dans un communiqué, le Parti de Gauche a dénoncé « la volonté de la part de certains groupuscules violents de salir la Fête de L’Humanité et de rétablir une sorte de “délit de blasphème” absolument inacceptable ».
Un incident similaire s’était déjà produit en février lors d’une conférence de la journaliste à l’université libre de Bruxelles (ULB).
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