"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, août 17, 2012

RUSSIE
POUTINE
REMETLESTALINISME
AUGOÛTDUJOUR
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters et l'AFP
en ligne le 17 août 2012 à 19h 08
sur Diasporablog à 19h 45



La condamnation des Pussy Riot "digne de l'Inquisition"


Avant même l'annonce du verdict, des rassemblements en soutien au groupe Pussy Riot ont été organisés à travers le monde. Partout, les manifestants arboraient la cagoule que les activistes portaient pour la "prière punk" qui leur a coûté deux ans de réclusion.

Au-delà de la seule condamnation du groupe de punk Pussy Riot, c'est la sévérité de celle-ci qui a provoqué des réactions outrées dans de nombreux pays, mais surtout au sein même de la société russe.

"C'est tout simplement de l'idiotie", a déclaré l'écrivain russe Boris Akounine, une figure de la contestation du pouvoir du président Vladimir Poutine, à la chaîne de télévision Dojd. Le blogueur anticorruption Alexeï Navalny, autre chef de file de l'opposition, a dénoncé un "anéantissement de la justice" et "un procès digne de l'Inquisition", selon Interfax.

"Elles sont en prison parce qu'il s'agit d'une revanche personnelle de Poutine, a déclaré Alexeï Navalny. Ce verdict a été écrit par Vladimir Poutine." Il reprend une des lignes de défense des avocats des jeunes femmes, qui ont répété tout au long du procès que le verdict serait, de toutes façons, "dicté par le Kremlin". M. Navalni a lui-même été inculpé de "détournement à grande échelle", un délit pour lequel il risque jusqu'à dix ans de détention.

L'EGLISE ORTHODOXE DEMANDE LA CLÉMENCE


Conscient de l'ampleur internationale qu'a prise l'affaire, Vladimir Poutine lui-même avait suggéré qu'il ne souhaitait pas que les jeune femmes soient condamnées à de trop lourdes peines. Après l'annonce du verdict, le délégué du Kremlin pour les droits de l'homme, Vladimir Loukine, n'a pas hésité à parler d'une condamnation "injuste", estimant "qu'il ne peut y avoir ici de peine criminelle".
Même l'Eglise orthodoxe russe, qui avait eu des mots très durs contre les jeunes femmes, a demandé "aux autorités de l'Etat de faire preuve de clémence envers les condamnées, dans l'espoir qu'elles renonceront à toute répétition de ce genre de sacrilège".

"DISPROPORTIONNÉE"

La fermeté montrée dans cette affaire s'inscrit dans un contexte général de reprise en main ces derniers mois avec l'adoption de plusieurs lois controversées. Une loi qualifie d'"agents de l'étranger" et place sous contrôle étroit les ONG bénéficiant de fonds étrangers, avec des sanctions allant jusqu'à deux ans de détention en cas de violation de la législation. D'autres lois ont été adoptées, l'une sur la diffamation, l'autre sur des "listes noires" de sites Web et une troisième augmente considérablement les sanctions pour violation de la loi sur les manifestations, un texte déjà considéré comme restrictif par l'opposition.

Ailleurs qu'en Russie, la sentence a rapidement été condamnée par la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, qui l'a jugée "disproportionnée". La France déplore "un verdict particulièrement disproportionné, compte tenu des faits mineurs qui leur sont reprochés". La Grande-Bretagne et les Etats-Unis utilisent également le mot "disproportionné", Washington demandant aux Russes "de réviser ce procès et de faire en sorte que la liberté d'expression soit maintenue".

L'organisation non gouvernementale Amnesty International a estimé que les trois membres du groupe punk étaient des "prisonnières de conscience, détenues uniquement pour avoir exprimé pacifiquement leurs convictions".

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