"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juillet 09, 2012

MAROC
ISLAMISTES
ETLAÏCS
SAFFRONTENTAUTOUR
DELALIBERTESEXUELLE
Source : la newsletter d'Aufaitmaroc diffusée

le 9 juillet 2012


Le débat entre islamistes et laïcs fait rage


L'appel au meurtre de l'imam Abdellah Nhari à l'endroit du journaliste Elmokhtar Laghzioui, qui a affirmé être favorable à la liberté sexuelle, a relancé le débat sur le sujet quelques jours après la demande d'abrogation de l'article 490 du code pénal qui prévoit une peine de prison pour toute relation sexuelle extra-maritale.

L'article 490 du code pénal prévoit une peine d'emprisonnement d'un mois à un an pour les personnes ayant des relations sexuelles hors mariage.

L'appel au meurtre lancé il y a quelques jours par l'imam radical Abdellah Nhari contre le journaliste Elmokhtar Laghzioui, qu'il a traité de “dayoute (littéralement “qui n'est pas jaloux”, ou “cocu” en arabe courant, ndlr) avant de souligner qu'en islam, le dayoute doit être tué”, relance un débat entre islamistes et laïcs sur la liberté sexuelle.

L'imam réagissait aux propos du journaliste qui disait être “favorable” aux libertés individuelles, notamment en matière sexuelle, même s'agissant de sa “mère ou sœur”.

Même si l'imam a indiqué que ses propos n'étaient pas un appel au meurtre, l'affaire fait l'objet d'une enquête judiciaire. Elle a de même relancé le débat sur la liberté sexuelle qui a connu un nouvel épisode après la demande d'abrogation de l'article 490 du code pénal qui prévoit une peine d'un mois à un an de prison pour toute relation sexuelle extra-maritale entre deux adultes, par l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

Dans les faits, cet article est quotidiennement transgressé, les relations sexuelles en dehors du mariage étant discrètes mais largement tolérées.

L'Etat défenseur de la chasteté

“Je ne comprends pas pourquoi l'Etat s'érige, à travers cet article, en défenseur de la chasteté alors qu'il prétend avoir une Constitution démocratique”, a déclaré à l'AFP Zineb El Rhazoui, fondatrice du Mouvement alternatif pour les libertés individuelle (MALI).

Nous savons tous que les relations sexuelles en dehors du mariage sont courantes au Maroc. Le fait que tout cela soit caché favorise les abus et les atteintes aux libertés individuelles.”

Khadija Ryadi, présidente de l'AMDH.

A leur tour, les conservateurs islamistes critiquent les appels à la liberté sexuelle en dehors du mariage. “Les courants laïcs utilisent la provocation et la permissivité pour des calculs qui n'ont rien à voir avec l'art et la création, afin de porter atteinte aux mouvements islamistes”, selon le journal islamiste Attajdid.

Et El Moukri Abouzeid, député et membre dirigeant du PJD, d'enfoncer le clou: “Tout acte sexuel en dehors du mariage est considéré comme un acte de débauche, un crime”.

Au-delà des débats passionnés que peut susciter ce sujet qui touche tant la sphère intime que sociétale, ce sont deux visions du monde, entre laïcité et religion, qui se voient confrontées, opposées... incompatibles?

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