"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mai 07, 2012

ISRAËL
LESELECTIONS
ANTICIPEES
METTENTENDIFFICULTES
LESREFORMES

Source : la newsletter d'israelvalley.com en ligne
le 6 avril 2012



ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES.
La dissolution de la Knesset va retarder
la mise en œuvre de réformes structurelles
déjà entamées: électricité, gaz, logement, etc.




Par
Jacques Bendelac,
à Jérusalem


La tenue d’élections législatives anticipées va repousser de plusieurs mois la mise en œuvre de plusieurs réformes promises par le gouvernement. Deux secteurs principaux risquent de subir les conséquences de la crise parlementaire en Israël: l’énergie et la construction. Les réformes déjà engagées, mais qui restent à faire adopter par la Knesset, s’avèrent indispensables à l’économie d’Israël et à ses citoyens. D’une part, il s’agit d’éviter une crise énergétique qui pourrait se traduire par une pénurie d’électricité durant l’été; de l’autre, il s’agit d’accélérer la réforme du logement public que des milliers de ménages israéliens attendent pour accéder à un logement bon marché.

Energie : risque de pénurie d’électricité

Si des coupures d’électricité devaient se produire durant l’été, ce ne sera pas le fruit du hasard; la pénurie de courant sera le résultat direct de la politique gouvernementale sur le dossier de l’énergie. L’incapacité du gouvernement à réduire l’écart entre la demande croissante d’électricité et l’offre qui stagne, se traduit par toute une série d’échecs: le retard dans la construction d’une nouvelle centrale électrique, la crise gazière avec l’Egypte, l’absence d’installations gazières pouvant traiter le gaz extrait des puits de la Méditerranée, le retard dans l’importation de gaz liquide pour alimenter les turbines électriques, etc.

Pour faire face à une éventuelle pénurie prochaine, le gouvernement dispose de plusieurs moyens qui auraient des effets immédiats, comme: l’ouverture du marché de l’électricité à des producteurs privés, l’importation de gaz liquide, l’augmentation du nombre de générateurs en service, des incitations aux économies d’énergie, etc.

Entretemps, le ministère israélien de l’Energie doit faire face aux protecteurs de l’environnement qui exigent des mesures énergétiques non polluantes. Pour accélérer les procédures, le ministre Ouzi Landau propose de publier des décrets d’urgence qui lui permettraient de prendre des mesures tout seul, sans avoir besoin de l’accord de la Knesset. Il ne reste qu’à espérer que l’été ne sera pas trop chaud pour freiner l’utilisation d’équipements consommateurs d’électricité (comme climatiseurs, réfrigérateurs, etc.).

Construction:
pénurie de logements bon marché


La réforme du logement vise à accélérer la construction de logements publics à un prix abordable ou à loyer modéré. L’objectif est de résoudre un des problèmes les plus critiques de la société israélienne: la pénurie de logements bon marché et les loyers trop chers. L’Etat va donc s’engager à accélérer la construction et à réduire la bureaucratie qui alourdit les procédures foncières. Pour l’instant, la réforme est bloquée par un contentieux entre deux formations politiques de la coalition gouvernementale: le parti russophone Israël Beitenou et le parti orthodoxe sépharade Shass.

La pierre d’achoppement de la réforme proposée réside dans les critères d’attribution d’un logement social et de l’aide publique au logement. Le ministre des Affaires étrangères Avigdot Liberman (Israel Beiteinou) exige que l’aide publique soit attribuée en priorité sur un critère de “capacités de travail”; en revanche, le ministre de Logement Ariel Attias (Shass) s’oppose à des critères de travail, qui exclurait de l’aide au logement la majorité des familles juives orthodoxes qui ne travaillent pas.

La dissolution de la Knesset va donc remettre à plus tard la réforme du logement engagée par le gouvernement israélien à la suite de la “révolte des tentes” de l’été dernier. Les sans-logis et les familles nécessiteuses prendront leur mal en patience, jusqu’à l’élection d’une nouvelle assemblée.

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