"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mai 15, 2012

DELANTISIONISME
PRIMAIRE
ALARAGEANTISEMITE

Source : le quotidien LE MONDE via
occam.over-blog.com diffusé le 15 mai 2012



Toulouse :
incidents antisémites sur
le campus de Toulouse-Mirail,



"La campagne de boycott des produits israéliens glisse parfois vers des interrogations sur la légitimité d'Israël, voire sur la remise en cause du peuple juif. Le boycott des produits mène au boycott du dialogue".

"Lorsqu'ils parlent d'Israël ou font intervenir des Israéliens en France, les membres de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ont l'habitude des "débats passionnés". Mais l'incident qui a perturbé une conférence sur le campus de Toulouse-II-Le Mirail, le 25 avril, relève bien, selon l'organisation, d'un "appel à la haine et de l'antisémitisme". L'événement était organisé par l'Université populaire du Mirail, qui fait le lien entre ce quartier et l'université de Toulouse-II.

L'UEJF a porté plainte, jeudi 10 mai, auprès du procureur de la République de Toulouse pour "incitation à la haine raciale suite à des insultes antisémites". L'association SOS-Racisme s'y est associée.
Sur le thème "Avoir 20 ans en Israël", les échanges de trois heures entre les jeunes Israéliens et les étudiants du Mirail "s'étaient pourtant bien déroulés", selon Jonathan Hayoun, le président de l'UEJF. C'est à l'extérieur que les choses ont dérapé. Quelques personnes s'en sont prises au stand installé sur le campus par l'organisation. Dans une vidéo de la scène, certaines tentent d'en arracher le drapeau israélien, le comparant au "drapeau nazi".

Dans un mégaphone, des voix appellent au "boycott d'Israël" et une voix de femme assure : "Vous êtes des criminels, des assassins, des menteurs !" Une jeune femme quittant l'attroupement lance : "franchement, on devrait vous exterminer", tandis qu'un slogan en arabe est scandé plusieurs fois, faisant référence à une bataille des premiers temps de l'islam, qui symbolise la domination des musulmans sur les juifs.
Habitué de ces échanges, Jonathan Hayoun souligne que "les débats sont de plus en plus difficiles à mener. La campagne de boycott des produits israéliens glisse parfois vers des interrogations sur la légitimité d'Israël, voire sur la remise en cause du peuple juif. Le boycott des produits mène au boycott du dialogue".
Lorsqu'il a eu connaissance de l'organisation de cette manifestation, Daniel Filâtre, l'ex-président de l'université Toulouse-II-Le Mirail, qui a quitté ses fonctions, à l'issue de son mandat, le lendemain de cet incident, avait demandé à ses services de sécurité d'être attentifs : "L'initiative de l'UEJF était tout à fait louable. Je regrette ce qui s'est passé, mais il faut s'attendre à des tensions sur nos campus entre communautés. Les universités devront travailler là-dessus, car elles doivent être des lieux ouverts."

Pour Antoine Pount-Biset, responsable de l'UNEF (principal syndicat d'étudiants) à Toulouse, "ce qui s'est passé au Mirail est très étonnant, car c'est une université plutôt calme et tolérante sur ces sujets-là, qui pousse au contraire au débat, et où chacun arriveà exprimer ses positions". Même son de cloche chez SUD-Etudiant Mirail, où l'on estime que cet incident est un "fait isolé". "Les discussions sont franches et parfois véhémentes, mais nous n'avons jamais eu de problèmes comme ça", indique Pauline Dubois, étudiante en psychologie et membre du syndicat d'étudiants.
Pourtant, il y a quelques semaines, Daniel Welzer-Lang, professeur de sociologie et organisateur du débat avec les étudiants israéliens, avait été agressé verbalement dans un cours sur le genre par un inconnu qui l'avait accusé d'être agent de la "juiverie internationale et de la franc-maçonnerie". L'Université populaire du Mirail a condamné ces agressions antisémites et rappelle "qu'aucune confusion ne doit être faite entre l'antisionisme et l'antisémitisme", évoquant "le racisme et l'antisémitisme qui viennent dernièrement de montrer leur douloureuse actualité à Toulouse". Avec les syndicats SUD-Education et SUD-Etudiants, dont le logo apparaissait sur le mégaphone utilisé, elle a demandé l'ouverture d'une enquête interne à l'université. [...]"


Nathalie Brafman
& Stéphanie Le Bars

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